Une ville flottante de Jules Verne
Résumé
Il y eut pourtant quelques présages. Un des capitaines du Great Eastern a péri noyé. Un passager s’est ensuite égaré dans les profondeurs du navire. Pendant l’installation des chaudières, un mécanicien a même été soudé dans la boîte à vapeur ! Bien que ce bateau ait franchi vingt fois l’Atlantique, on ne pouvait nier qu’il ait reçu un sort… C’était pourtant un chef-d’œuvre de construction navale. Plus qu’un vaisseau, une ville flottante ! Et chacun en attendait monts et merveilles… Hélas ! Une fois encore, un drame se prépare et tous les acteurs se retrouvent réunis sur le bateau. Les hommes vont se battre ! Et la malédiction se poursuivre… Sans compter le naufrage, plus que prévisible…
Une lecture fastidieuse
Encore un transfert d’une chronique d’un roman de Jules Verne dans le cadre du challenge de Ta d lois du ciné. C’était vraiment le prétexte parfait, même pour l’histoire que j’ai la moins aimé de la bibliographie de Jules Verne que j’ai lu. Mais même les chroniques négatives ont leur place ici. Il se trouve que j’ai eu énormément de mal avec le début. Jules Verne nous explique de long, en large et en travers la composition de ce navire. Pour quelqu’un qui, d’une part, ni connait rien en construction navale, et qui ne s’y intéresse pas d’autre part, c’était long et difficile. J’ai failli me décourager plusieurs fois.
"C'est une bonne chose que l'oxygène, et il faut bien avouer que nos parisiens ou nos londoniens ne le connaissent que de réputation."
Un mauvais Pitch éditeur
Une fois ce moment périlleux passé, qui ferait baisser les bras à plus d’une personne, on en arrive à l’intrigue. Mais la moitié du roman est déjà passée. Le protagoniste principal fait du baby-sitting. Il doit suivre un ami afin que celui-ci ne se retrouve pas dans de mauvais draps, en gros. Et il y a une histoire d’amour derrière tout cela. Ce n’était pas très passionnant, et je m’attendais d’avantage à lire l’histoire d’un navire hanté que celle d’un couple qui ne peut pas vivre son idylle. D’où ma déception, puisque le résumé ne laisse pas du tout présager se genre d’histoire !
Quelques informations intéressantes tout de même
La partie que j’ai préférée, ce sont les dernières pages, lorsqu’on le narrateur découvre l’Amérique. Un vrai puit d’histoire, je ne savais pas qu’il y avait une tour de vue sur les chutes du Niagara, ni un pont suspendu. J’ai aimé apprendre la différence entre les « avenues » et les « streets » de New-York, et accompagné le personnage à bord d’un steamer sur l’Hudson. Finalement, je suis donc déçue de ce roman, que je pensais plus sombre, peut-être un peu plus fantastique, et je m’attendais à être plus émerveillée, comme j’en ai eu l’habitude. Mais la description d’un bateau, ce n’est rien pour moi, ni l’histoire d’une idylle impossible à son bord, malheureusement.
Cette chronique a initialement été postée en 2015 sur mon ancien blog.
Les autres romans de l'auteur :
Mes chroniques des autres romans de l’auteur :
- Une fantaisie du Docteur Ox
- Le tour du monde en 80 jours
- Une ville flottante
- Les forceurs de blocus
- 20 000 lieues sous les mers
- Voyage au centre de la terre
- Les Indes noires – dans ma PAL