Les forceurs de blocus de Jules Verne

Résumé

L’action se déroule durant la guerre de Sécession. James Playfair, le capitaine du Delphin, part chercher du coton dans le port de Charleston alors sous l’emprise d’un blocus nordiste. Il ne se doute pas que le jeune marin qu’il embarque à son bord est en fait la fille d’un journaliste abolitionniste incarcéré dans cette ville…

Rien de transcendant

Toujours dans le cadre du challenge Jules Verne de Ta d lois du ciné, je transfert ma chronique de la nouvelle Les forceurs de blocus. Même si cela n’avait pas été une lecture incroyable du tout. De tous les romans de Verne que j’ai eu l’occasion de lire, celui-ci est celui que j’ai le moins aimé. Le roman est intéressant, parce qu’il ne s’attarde pas sur des détails inutiles ou fatigants. Mais d’un autre côté, je l’ai trouvé tellement prévisible. Finalement, Verne nous expose ici simplement comment passer un blocus américain, avec un homme et une femme amoureux à bord.

"Un prisonnier est plus possédé de l'idée de s'enfuir que son gardien n'est possédé de l'idée de le garder. Donc, un prisonnier doit toujours réussir à se sauver."

Trop de questions ouvertes

La partie que j’ai préféré est celle du processus de libération du père de Jenny. C’est un moment plein d’action, mais qui était trop court à mon goût, puisque cela ne dure que quelques pages. Après tout, c’est une nouvelle. Mais je crois que j’aurais préféré que l’histoire soit un tout petit peu plus longue, pour pouvoir développer d’avantage l’ensemble. Si déjà Verne incorpore une histoire d’amour, il aurait pu l’enrichir un peu plus. Finalement, la jeune fille a-t-elle développée des sentiments pour le capitaine ? J’ai vraiment eu un doute pendant le trajet jusqu’aux States.

Une déception

Finalement, cette nouvelle m’a un peu déçue malheureusement. Je m’attendais a mieux, à plus d’action, comme j’ai pu déjà en lire de la part de Verne. Je trouve qu’il n’a pas pris de risque à la rédaction de celui-ci, et du coup, je l’ai rangé dans ma bibliothèque sans aucun enthousiasme ni satisfaction de sa lecture. Il se trouve d’ailleurs que j’ai déjà redonné ma version Folio 2€ entre temps, puisque Les forceurs de blocus clôture un des beaux livres de Verne que j’ai. Je sais déjà que de toute manière, je ne le relirai jamais.

Cette chronique de 2015 a initialement été postée sur mon ancien blog.

Les autres romans de l'auteur :

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