Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
Résumé
Ce roman raconte la course autour du monde d’un gentleman anglais, Phileas Fogg, qui a fait le pari d’y parvenir en 80 jours. Il est accompagné par Jean Passepartout, son serviteur français. L’ensemble du roman est un habile mélange entre récit de voyage et données scientifiques comme celle utilisée pour le rebondissement de la chute du roman.
Toujours aussi prenant
Je continue mon transfert de mes chroniques des romans de Jules Verne de l’ancien blog vers le nouveau. Le tout, dans le cadre du Challenge Jules Verne lancé par Ta d lois du ciné. Et Le tour du monde en 80 jours est le dernier roman de l’auteur que j’ai lu, en 2017 ! (Déjà…) J’avais déjà lu quelques romans de Jules Verne, et j’aime toujours autant son style. Il passe de moments posés à de vrais courses dynamiques, qui permettent d’alterner et de trouver un rythme de lecture agréable.
L’auteur aime aborder de nombreuses thématiques, et ici, en permettant à ses personnages de traverser le monde, il en a l’occasion. Au delà des différentes cultures abordées, rien qu’a Londres, on peut apercevoir les mœurs masculines bourgeoises de l’époque. Comme aller au Club de Gentleman, tenir des paris, parler de politique etc. A mes yeux, Jules Verne est un auteur pour une jeunesse intéressée. Ou alors pour des adultes qui ont envie d’évasion, et il me le prouve encore une fois.
« Et d’ailleurs, avec les habitudes d’insouciance des Américains, on peut dire que, quand ils se mettent à être prudents, il y aurait folie à ne pas l’être. »
Si drôle !
Si le roman est relativement sans surprises, j’ai tout de même apprécié l’ensemble. En effet, nous traversons de nombreuses contrées, comme l’Inde, le Japon ou les Etats-Unis, avec à chaque fois une aventure folle. Mais surtout, ce qui donne vraiment du piment à l’histoire, c’est la poursuite de Fogg et Passepartout par Monsieur Fix, un agent de police. Il est persuadé que Fogg a volé une grosse somme d’argent et est prêt à le chasser jusqu’au bout de la planète pour le pincer. Cela donne des frasques rocambolesques et drôles ! Du coup, je me suis régalée et je ricanais toute seule comme une gamine. Verne a de l’humour, on ne le dira jamais assez !
Un périple prenant avec des personnages attachants
En le lisant, on se souvient tout le temps de l’époque. En effet, ce roman a été publié à la fin du XIXème siècle, où le TGV et l’avion n’était que de doux rêves d’ingénieurs. Du coup, nos protagonistes traversent les pays en bateau, en train ou encore à dos de cheval ! Tout est bon a prendre pour réussir ce pari. Étrangement, je me suis attachée au calme olympique de Fogg. Ainsi qu’au coté dynamique et un peu tête en l’air et naïf de Passepartout. Et même a Fix, qui est têtu comme une mule ! Au contraire de ce dernier, je me suis prise le temps de profiter du voyage, d’explorer des pays inconnus à des époques que je ne vivrai jamais. Mon imagination s’est mise en marche, et les paysages défilaient dans ma tête.
Jules Verne a encore une fois su m’embarquer dans une aventure un peu folle ! Il m’a permis de faire le tour du monde à une époque à jamais inconnue, en passant une bonne partie du trajet à sourire. C’est toujours un plaisir d’ouvrir un de ses romans, et c’est encore une entreprise réussie. Que de bonheur !
Chronique transférée de mon ancien blog.
Les autres romans de l'auteur :
Mes chroniques des autres romans de l’auteur :
- Une fantaisie du Docteur Ox
- Le tour du monde en 80 jours
- Une ville flottante
- Les forceurs de blocus
- 20 000 lieues sous les mers
- Voyage au centre de la terre
- Les Indes noires – dans ma PAL
Bonjour Sorbet-Kiwi.
Bon, alors j’ai bien noté (puisque c’est écrit, hein…) que tu l’as lu en 2017, ce livre, dans le cadre de ton ancien blog…
Mais naturellement, hein, en 2025, tu l’as relu avant de « transférer » ton billet (moi, j’ai des bouquins « chouchous » que je relis plus régulièrement que ça!)?
Tu en as au moins relu les grands moments et les bonnes feuilles?
… Tu l’as survolé? … Tu l’as feuilleté?
… Donc, je peux bien référencer ce billet dans le cadre de mon challenge…? 😉
(s) ta d loi du cine;, « squatter » chez dasola
PS: heu, même si JV avait de l’humour, quand tu feras un autre transfert, son titre sera bien Les forceurs de blocus, pas les farceurs…
Ahah tu peux tous les mettre dans le challenge, après tout je les ai tous repris en main pour les prendre en photo et impossible de ne pas feuilleter de si beaux ouvrages. Certaines des éditions que j’ai sont juste splendides. Et merci pour la petite correction, mon macbook adore corriger ce que j’écris… même quand c’est juste !