La rose de minuit Lucinda Riley

Résumé

L’actrice Rebecca Bradley arrive à Astbury Hall, un vieux manoir qui sert de décor au film qu’elle tourne. Dans la solitude de cette immense propriété de la campagne anglaise, Rebecca trouve enfin la paix, loin de la pression des médias. Quand elle se rend compte qu’elle ressemble étrangement à Lady Violet, la grand-mère de l’actuel propriétaire, elle décide d’en savoir plus sur le passé de cette étrange famille. Un jour, un jeune homme arrive à Astbury Hall. Il vient faire des recherches sur l’histoire de son arrière-grand-mère qui a vécu là au début du XXe siècle. Avec Rebecca, il remonte peu à peu les traces du passé. Sombres secrets et mensonges : ce qu’ils vont découvrir va bouleverser leurs vies… Quand le destin d’une femme est bouleversé par les secrets du passé.

Ma note

Des personnages qui suscitent beaucoup d'émotions

Quelle joie de recevoir la réédition de La rose de minuit de la part des éditions Charleston. Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que c’est mon autrice préférée, au point de partir sur les traces IRL des Sept Soeurs. Alors forcément, j’avais si hâte de découvrir celui-ci. Coup de chance : le prologue s’ouvre en février, je l’ai donc lu pile au bon moment, même si la suite se passe à différentes époques et saisons. Et dés le début, j’ai adoré l’aspect mystique de l’histoire qui ne faisait que se renforcer au fil des pages. 

En général, Lucinda Riley crée une toile de personnages qui me touchent ! Positivement comme négativement. Et La Rose de minuit n’y fait pas exception. James était hyper malaisant et insistant, j’avais très envie de l’encastrer dans un mur. Et Jack aussi, en même temps, si déjà on y est. Me voici donc très investie dans l’histoire, et pour une fois du côté des 3 personnages principaux ! Autant du côté d’Anni, que de celui de Rebecca ou d’Ari. Et Anthony m’intriguait terriblement. Mais là où La Rose de minuit à su me surprendre, contrairement à d’autres de ses romans, c’est que la romance était inattendue. Je ne peux évidemment rien dire de plus, mais c’était une belle surprise. 

""Tant que nous sommes au chaud et bien nourris, nos âmes peuvent être vides sans que cela compromette notre survie. Et, comme je l’ai découvert récemment, c’est là la plus grande des pauvretés""

Une intrigue généalogique complexe et pleine de suspens

Là où l’on retrouve vraiment Lucinda Riley, c’est dans le côté totalement addictif de La rose de minuit ! Une fois que j’ai trouvé le temps de me poser, je l’ai tout simplement dévoré sans voir l’heure tourner. L’histoire d’Anni, en particulier, à complètement capté mon attention. J’ai vraiment aimé le côté qui mélange remèdes traditionnels ayurvédiques à la médecine moderne. Enfin, moderne de 1920. Tout cela m’a semblé très intelligent ! Et puis, plus je m’approchais de la fin, plus je me demandais comment Lucinda allait réussir à tout relier logiquement. Le suspens était pire que celui d’un polar ! Une vraie enquête généalogique, encore plus intrigante que celles de certaines des sept sœurs. C’est dire ! Elle a vraiment géré le suspens ! 

Enorme coup de foudre

Et puis… la chute. Quel tour de force ! Je suis complètement tombée des nues ! Je l’ai refermé avec les larmes de coup de coeur aux yeux, et le coeur gonflé. Qui est étonné ? Pas moi ! Lucinda a cette capacité de complètement m’embarquer et à rendre ses personnages si attachants. On a envie qu’ils aient une fin tout simplement merveilleuse, et même un peu mièvre. Je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde mais je me tourne vers ses romans exactement pour cette raison. Tout comme ceux de Lucy Diamond, ou de Debbie Macomber. Ils font gonfler mon petit cœur d’espoir et de tendresse. 

Et même si l’histoire est semée d’embûches et de moments parfois très douloureux, ceux ci ne sont jamais graphiques. Nos héros et héroïnes des temps modernes sont touchants et je me reconnais à chaque fois dans leur récit. J’aime aussi partir sur les traces de mes ancêtres et me projeter dans leur vie, ce qui les rend bien plus réel dans mon cœur qu’un nom sur une pierre tombale. Ce n’est pas pour rien que je fais de la généalogie et à chaque fois Lucinda me donne envie de reprendre cette passion ! Encore un roman de toute beauté que j’ai tout simplement adoré. 

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