Adélaide Tomi Ungerer

Résumé

Quand Adélaïde est née, ses parents ont été un peu surpris : un kangourou avec des ailes, on n’avait jamais vu ça ! Ils étaient inquiets. Ils avaient tort. Car une vie aventureuse et belle attendait leur fille. Suivre un avion, visiter le vaste monde, voir Paris et ses merveilles, devenir la star d’un spectacle de music-hall, sauver la vie de deux enfants prisonniers d’un incendie, et, grâce à ses blessures, tomber amoureuse d’un kangourou sans ailes, l’aider à sortir du zoo et passer le reste de sa vie très heureuse avec lui !

Ma note

4/5

Adélaide le kangourou

Le mois dernier, je vous parlais de Maître des brumes, et de ma découverte des albums de Tomi Ungerer. Lorsque j’ai vu Adélaide à la médiathèque, je me suis dis qu’il était plus que temps d’ouvrir un album avec des petites fleurs dessus ! Et j’ai bien fait. Adélaide fait partie d’une série d’albums sur des animaux qui n’étaient pas beaucoup représentés en illustrations jeunesses au moment de sa publication. Nous rencontrons donc ici un kangourou… volant ! Et quel voyage elle nous offre !

"Ils visitèrent tous les monuments et tous les musées. Ils virent beaucoup de statues ailées."

Paris illustré

En effet, la kangourou nous emmène en voyage. Lorsqu’elle constate qu’elle sait voler, elle embarque petits et grands parmi nous à découvrir l’Inde, très rapidement, avant de se poser à Paris. Tomi Ungerer nous offre de jolies illustrations de la ville des lumières, bien que je ne sois pas une fan absolue de son style. Mais avec les teintes orangées et bleues, j’ai aimé l’harmonie entre ces deux couleurs. L’image de Notre Dame m’a particulièrement interpellée. 

Toujours ce doute sur la fin

En plus de savoir voler, d’être adorable, Adélaide est aussi une héroïne ! J’ai aimé cet aspect de l’histoire, puisqu’elle met au service du bien sa capacité. Un tout petit brin militante, elle va aussi œuvrer à faire libérer un autre animal du zoo. Et enfin, elle terminera épouse et mère… On ne débute pas l’histoire avec un Il était une fois, mais on la termine sur cette note-ci. Cela dit, comme dans le Géant de Zeralda, j’ai trouvé une emprunte de scepticisme quand même à la fin. Adélaide a tout pour être heureuse… mais l’est-elle vraiment ? J’apprécie cette ouverture de l’auteur ! Bref, j’ai beaucoup aimé !

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