Rocinha : Atlas sur les hauteurs de la favela

A la découverte de Rocinha, une ville dans la ville

[CET ARTICLE CONTIENT DE NOMBREUX SPOILERS SUR LES SEPT SOEURS !]

Dernier article dans la série Sur les traces des Sept Soeurs à Rio de Janeiro. Et nous terminons par Rocinha, le jardin botanique et Parque Lage. Je voulais vraiment clôturer ces articles avec Rocinha. Il se trouve que la favela est l’endroit qui m’a le plus impressionné à Rio. Ce qui n’étonnera personne. Nous découvrons l’endroit d’adoption de Maia pour la première fois dans l’histoire d’Atlas, lorsque lui et Marina vont chercher ce petit bébé à Rio. C’est dans un orphelinat de Rocinha qu’il récupère celle qui sera la première des sept soeurs, il était donc important pour moi d’y aller. Et j’ai découvert un endroit gigantesque ! Il semblerait que plus de 200 000 personnes vivent dans celle-ci en particulier. Dont 25% de la classe moyenne. De quoi revenir humble en France. 

Une favela pas comme les autres

Il est vrai que Rocinha n’est pas une favela comme d’autres. Déjà, parce que c’est la plus grande. Elle sort forcément du lot. Mais aussi parce qu’elle est considérée comme sûre, en grande partie tout du moins. Accompagnés d’un guide, un seul passage nous a semblé plus malaisant que le reste, quasiment à l’entrée. On sentait une aura de « chasse-gardée » qui nous aurait dissuadés de revenir seuls, si nous y avions songé (non). Apparemment, seuls 3 favelas de Rio sont « pacifiées », le reste n’est absolument pas accessible. La mère de Maia s’est-elle retrouvée dans celle-ci ou dans une autre, a sombrer ? Nous ne le savons pas dans le premier tome, je suis donc partie du principe que c’était la même que celle dans laquelle Cristina laisse sa fille. Je n’allais de toute façon pas aller importuner les habitants d’une autre favela pour ma chasse ! Cela me semblait déjà inapproprié ici, bien que cela soit fortement encouragé. 

Le non-jardin botanique

Pourquoi ce titre ? Parce que je ne suis pas entrée dans le jardin botanique, je ne suis restée qu’au bord. C’est d’ailleurs ce qui fait que j’ai oublié de faire une photo avec le roman. Bel voit le jardin botanique d’en haut, avec Gustavo, depuis les collines. Donc à l’entrée ou a l’intérieur… Laissez-moi m’arranger avec ma conscience, ils ne prenaient pas la carte bleue et le prix était de 15€ par personne ce que nous n’étions pas prêts à mettre. Il faisait trop chaud, aussi. De nombreux arguments qui nous ont poussé à remonter la colline et à nous poser dans un endroit gratuit et agréable… 

Parque Lage, l'Italie s'invite au Brésil

Cet endroit, c’est le Parque Lage. Gustavo raconte l’histoire de cette villa dans le quartier du jardin botanique à Bel : celle d’un brésilien tombé amoureux d’une italienne qui lui promet de lui construire une villa italienne à Rio si elle accepte de l’épouser. Si cette histoire semble romancée, Gabriella Besanzoni a en effet épousé Henrique Lage, mais il semblerait que ce soit après la rénovation des lieux par un architecte italien. Bref, elle observe ce lieu depuis un des belvédères du Corcovado. Et c’est d’ailleurs du Parque Lage que les chemins de randonnées vers le Cristo démarrent. Eh oui, on peut y monter à pieds, et c’est long, humide et épuisant apparemment ! Mais c’est gratuit. Au choix ! Voici comment se termine cette série à Rio de Janeiro, et je peux vous dire une chose : je suis tombée amoureuse de cette ville et j’espère bien pouvoir y retourner un jour ! Mais avant, direction Lisbonne, sur les traces de Lucia, l’ancêtre de Tiggy !

Sur les traces des sept soeurs à Rio

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