La promesse de Solveig Les héritières de Löwenhof 3 Corina Bomann

Résumé

Stockholm, 1967. Jeune étudiante en médecine vétérinaire, amoureuse et fiancée, Solveig est promise à un avenir radieux. Jusqu’à ce qu’un tragique accident vienne briser tous ses rêves. En quête de réconfort, elle rentre au domaine de Löwenhof auprès de sa mère, Mathilda, et de sa grand-mère. Mais l’âge d’or de l’élevage des chevaux est révolu, la gestion du haras est devenue un véritable défi et les années 1960 exigent de nouvelles idées.

Des rencontres inattendues vont à Solveig les portes d’un nouveau monde : celui des tournois internationaux d’équitation. Réussira-t-elle à prendre un nouveau départ malgré son passé douloureux et, comme elle l’a promis à sa grand-mère, à redonner à la propriété familiale sa splendeur d’antan ?

Ma note

Une fin de saga réussie

J’ai terminé le tome 2 des Héritières de Löwenhof en novembre, et je me réjouissais vraiment de découvrir cette suite. Ce qui me permet d’ailleurs de conclure une saga en ce mois de février, je suis contente ! D’autant plus que celle-ci débute en ce mois froid de fin d’hiver, c’était donc idéal pour moi qui aime suivre les saisons. Même si évidemment, La promesse de Solveig se passe sur plusieurs années et entre donc dans toutes les saisons, techniquement. Au départ, j’avais un peu peur que le récit soit très répétitif par rapport aux autres tomes, mais finalement, c’était une belle surprise. La trame narrative et la construction reste similaire, mais cela ne m’a pas dérangé plus que ça. 

"Le printemps avait beau revenir chaque année, on avait toujours l’impression de voir la verdure pour la première fois. Étrange, tout de même, comme l’hiver nous faisait oublier la beauté."

La Suède des temps modernes

J’étais contente que des bribes des précédents soient disséminés ça et là, parce qu’avec le nombre conséquent de pages, j’ai parfois tendance à oublier certains éléments. Cela me permet de me rafraîchir subtilement la mémoire ! Et Corina Bomann le fait très bien. Avec ce troisième tome, on est arrivé à la fin des années 60. Un an avant la naissance de ma mère, on sent un vrai changement dans la manière de vivre de l’aristocratie. L’argent ne tombe pas du ciel, le monde s’est modernisé et a laissé les duchesses et comtesses à une autre époque. Il n’y a guère plus que la famille royale qui soit vraiment riche. Mais les autres sont restés sur le carreau, et les Lejongard en font partie. Ce que propose la promesse de Solveig : intégrer le monde moderne. Et j’ai trouvé le processus très intéressant ! Au point d’y trouver le mot… Ikea !

Une ode à la vie

En terme de caractère, Solveig est aussi impétueuse que sa mère et sa grand mère. Elles adorent tirer des conclusions hâtives ! Mais cela a un avantage : elles ont des défauts. Oui oui, nos personnages ne peuvent pas être parfaites. J’aime bien quand elles doivent apprendre à revenir sur des décisions, ou se rendre compte qu’elles ont exagéré. Et ce tome trois de Löwenhof rappelle vraiment que tout est une question de perspective face aux difficultés imposées par la vie. On a tous droit à la colère, au chagrin et aux émotions. Mais on a aussi le droit d’avancer, et de voir du positif dans les choses. J’ai été complètement happée par cette histoire, que j’ai lu assez rapidement malgré son nombre conséquent de pages. Une belle réussite, et qui conclu avec beaucoup d’intelligence la saga des Héritières de Löwenhof ! Longue vie aux Lejongard !

Les autres tomes de la saga des Héritières de Löwenhof

Mes chroniques des autres tomes de la saga :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *