La femme et l'oiseau Isabelle Sorente

Résumé

Lorsque sa fille, Vina, est exclue du lycée pour avoir menacé un camarade, Elizabeth décide de se réfugier avec elle en Alsace chez son grand-oncle Thomas.
Dans cette maison en lisière de forêt, tous trois s’observent et s’apprivoisent. Malgré-nous, pris au piège de combats qu’ils n’ont pas choisis, ils le sont tous les trois : Thomas précipité dans le chaos du front de l’Est; Elizabeth qui ne vit que pour sa fille et son travail; Vina, l’adolescente emportée par une violence qui la dépasse. Bientôt la jeune fille est fascinée par ce grand-oncle qui communique avec les oiseaux et semble lire les pensées.
Ces dons, Thomas les a acquis pendant la guerre. Quand il lui a fallu survivre dans les rangs de l’armée allemande, puis emprisonné au camp de Tambov. Quand il a rencontré le faucon pour la première fois.

Ma note

5/5

"Parce qu'on est si vulnérable quand on n'est plus celui qu'on était , mais pas encore celui qu'on va devenir. Si vulnérable, si influençable, si dépouillé de soi-même, si nu et si pressé de se revêtir, que la moindre parole retentit comme un ordre qui nous pousse une fois de plus dans la mauvaise direction."

Enorme coup de coeur

Un petit quatre heure en cette rentrée, ça vous dit ? Let’s go pour un petit article tout rapide à propos de La femme et l’oiseau de Isabelle Sorente qui est un roman que j’ai adoré ! Un coup de coeur de la rentrée littéraire 2021. Déjà, en tant qu’alsacienne qui a retracé ses ancêtres locaux jusqu’en 1690 environ, je ne pouvais être qu’attirée par ce texte. Mon arrière-grand-père était Malgré-Nous, dans un camp en Russie… Aurait-ce été Tambov, dont nous parle l’autrice ? C’est fort possible. J’ai forcément aimé Thomas, du coup. Surtout qu’il y a de l’ésotérisme à travers lui, tout en douceur. Un amour et un respect pour les animaux et pour les humains qui m’a beaucoup ému. J’ai beaucoup apprécié sa façon de voir la vie et d’observer ce qui l’entoure, ainsi que la manière dont il le partage avec celles qui lui sont chères.

J’ai aussi apprécié Vina, mais je me suis surtout attachée à Elisa, qui fait le dur apprentissage du changement… de soi. De l’évolution personnelle progressive. De se détacher de cette habitude qu’ont les femmes de se forcer à être invincible, intouchable, afin de se protéger. La femme et l’oiseau aborde également d’autres questionnements, notamment sur la notion de mère, et celle de l’amitié, de la famille, de l’amour sous toutes ses formes, mais toujours pur. Bref, encore un roman d’Isabelle Sorente que j’ai adoré après Le complexe de la sorcière qui m’avait déjà complètement chamboulée !

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