The holiday treatment Elle Spencer

Résumé

Le jour, Holly Hudson est directrice d’écriture pour la chaîne Wifetime. De nuit, elle est la scénariste de la série de films de Noël hétéros très kitsch, Noël à Evermore. Holly a accepté cette mission pour atteindre un objectif très précis : un film de Noël gay à la télévision nationale.  Ce qui a évidemment déjà été refusé. Mais le vent semble tourner lorsque tout à coup Meredith Drake prend la tête de la section Noël de la chaîne.

Après des vacances courtes mais torrides, Holly et Meredith décident de rester sur un terrain professionnel, puisqu’elles doivent travailler ensemble. Surtout depuis la mise en place de règles strictes par leur entreprise au sujet des relations intimes au bureau. Elles s’engagent plutôt à élaborer un pitch passionnant pour la première romance lesbienne de la chaîne. 

Ma note

Une lecture de longue haleine

J’ai téléchargé The holiday treatment en 2022, en étant à la recherche d’une romance de Noël en VO non-publiée en France. J’avais envie d’une histoire dont je n’avais jamais entendu parler, allez savoir pourquoi. La couverture de The holiday treatment, et le résumé, m’ont tout de suite attirés. Je me suis donc lancée de suite… Si je publie cette chronique aujourd’hui, c’est bien qu’il m’a fallu plus de 2 ans pour en voir le bout. Mais eh, je l’ai écouté en entier, et mon avis ne sera pas biaisé par une fin inconnue ! Je vais vous expliquer pourquoi il m’a fallu si longtemps. 

“I think that’s poison ivy.” Meredith dropped the sprig and shook her hand as if it had been burned. Holly doubled over in laughter. “Gotcha.” Meredith smirked and shook her head. “Holly Hudson, you are such a little shit.”

Un personnage et tout un univers chamboulé

Sachez qu’avant de me lancer dans un livre audio, j’écoute toujours un extrait. Le plus important, au final, n’est pas que l’écriture de l’auteur.ice mais aussi la voix de la narration. Vous serez donc peut-être surpris de lire que ma critique porte principalement sur ce point-là. En effet, j’ai beaucoup aimé la voix de Lori Prince au niveau du personnage de Holly, et je trouve qu’elle gère bien les différents accents. Mais l’intonation qu’elle donnait à Meredith était absolument insupportable pour moi. Elle insistait vraiment sur les T ce qui rendait Mer hautaine et suffisante. Alors, lors des scènes intimes… je ne vous fait pas de dessin de mon malaise ! Et les voix d’enfants, qui arrivent tardivement dans The holiday treatment, devenaient geignardes alors qu’ils étaient sensés être joyeux. Aie aie aie ! 

De la fierté (mal placée ?)

Si j’ai choisis cette lecture, c’était aussi parce que je voulais une romance de Noël. Mais ça se passe sur toute l’année, donc ce n’en était pas vraiment une. Et puis, il y avait trop de dialogues (impliquant la voix de Meredith, ça a surement joué). Mais alors, pourquoi suis-je allée au bout ? Par fierté un peu j’imagine, étonnamment. Je n’ai pas de mal à abandonner d’habitude, mais là je n’ai pas réussi.

Finalement j’ai écouté les 2 dernières heures de The holiday treatment d’une traite, en rentrant du boulot en voiture puis en faisant du linge et du ménage. Ma curiosité a été piquée sur le projet de film de Noël LGBTQ+ de Holly. J’aurai voulu que ce soit encore plus central à l’histoire, finalement. C’est bien ce qui est pitché dans le résumé, mais pas assez présent à mon goût. Je pense aussi que j’aurai passé un très bon moment si je l’avais lu, et donc que mon soucis principal était vraiment la narration. Tant pis ! 

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