Un deux trois d'Agatha Christie à la distillerie de Cardhu

Résumé

On a beau s’appeler Hercule Poirot, on se sent bien peu de chose, renversé dans le fauteuil du dentiste, prêt pour le supplice. L’illustre détective est beaucoup plus à son aise en face d’une affaire criminelle embrouillée. Qu’à cela ne tienne ! Cette séance humiliante va donner à Poirot l’occasion de montrer son extraordinaire talent. D’abord parce que le dentiste va mourir de façon peu naturelle. Ensuite, parce que ses patients vont être victimes, les uns après les autres, d’une série noire angoissante. De quoi requinquer le plus grand détective de tous les temps après un plombage douloureux.

Retrouver Hercule Poirot en Grande-Bretagne

En route pour l’Écosse, j’ai embarqué un petit roman Hercule Poirot. Quoi de mieux qu’un Agatha Christie pour se mettre dans l’ambiance de la Grande-Bretagne criminelle ? Commencé dans l’avion, ni une, ni deux, (ni trois) il était terminé ! C’est ce que j’aime avec cette autrice, c’est une vraie pause polar. Bon, si on reste sincère, on sent que les Hercule Poirot ont un peu vieilli. Aujourd’hui, dire que le roi Léopold est un homme remarquable est impensable évidemment, ce qui est le cas ici. Mais en attendant, Hercule Poirot reste un de ces personnages qu’on apprécie d’accompagner dans ses recherches, même si son côté snob est parfois détestable. De façon surprenante, c’est aussi ce qui fait son charme, et dans Un deux trois, cela ne fait pas exception.

"Ce qu'il me faut, c'est une certitude !
Il ne s'agit pas de ce que je crois !"

Une entrée en matière originale

Parce qu’en réalité, le côté égocentrique de Poirot sait me faire rire. Cet homme si imbu de lui-même, qui apporte un peu de Belgique en Angleterre, me fait rouler des yeux et me fait me marrer en même temps. Et ici, c’est son dentiste qui se fait assassiner, c’est donc devenue une affaire personnelle. L’entrée en matière prête vraiment à rire. Et en même temps, et ça c’est assez exceptionnel, j’ai trouvé touchant que ce ne soit pas juste de la curiosité qui pousse Poirot à débusquer le coupable. Ici, c’est une notion profonde de respect pour l’homme à qui il confiait ses dents, et quand on connait un peu le personnage, on sait à quel point son hygiène lui est importante. Ainsi, le fait que ce soit une question d’honneur est chouette !

Du divertissement de haut vol

Bien sûr, comme toujours avec Agatha Christie, je me suis faite mener en bateau du début à la fin. J’avais des théories, certaines sacrément abracadabrantes d’ailleurs. C’est là qu’on voit que j’étais reposée ! Et pourtant, comme d’habitude, j’étais bien à côté de la plaque. Pourtant, je vous jure que j’ai tout donné, mais non. Rien à faire, j’ai été délicieusement surprise par le dénouement final. Alors, est-ce que c’est mon Agatha Christie préféré ? Non, rien ne détrônera jamais Ils étaient dix, je pense. Mais ça restait une chouette lecture divertissante parfaite pour mon vol ! 

Les autres romans d'Agatha Christie

Mes autres chroniques des romans de l’autrice : 

  • Destination inconnue – à transférer
  • Ils étaient dix
  • Le cheval pâme – dans ma PAL
  • Le mystère de Listerdale – dans ma PAL
  • Le visiteur inattendu – dans ma PAL 
  • Mr Parker Pyne – dans ma PAL
  • Tant que brillera le jour – dans ma PAL
  • Témoin indésirable

La saga Hercule Poirot :

Miss Marple

  • Tome 12 – La dernière énigme

Superintendant Battle

Tommy et Tuppence Beresford

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