Peccadilles Di Felicie

Résumé

Peccadilles est un recueil de 8 histoires courtes dans un univers fantastique.
Chacune d’entre elles met en scène avec humour des personnages hauts en couleur sur le thème de l’expérimentation, de l’échec et de la persévérance.
«Le dernier dragon», «L’attente», «La princesse et l’abruti», «Petit scarabée», «La belle est bête», «C’est juste un jeu», «Une fille nue assise sur un arbre peut en cacher une autre…», «La mort te va si bien».
Les maladresses des personnages sont autant de comptines riches en enseignements qui ne manqueront pas de vous faire sourire.

Ma note

4.5/5

De toute beauté

Lorsque les éditions Kalopsia m’ont proposé de découvrir Peccadilles, j’ai été curieuse. En effet, le pitch était intéressant. Cinzia di Felice s’est faite la main grâce à ces histoires courtes, suite aux conseils d’un éditeur. J’ai trouvé le procédé original, notamment de les regrouper ensuite en une BD. Je ne connaissais d’ailleurs ni l’autrice, ni la maison d’édition, je suis donc enchantée aujourd’hui de pouvoir vous parler de cette jolie découverte. Parc que c’était drôlement beau ! Ce n’était pas un coup de coeur, mais ce n’en est que rarement un avec des nouvelles également. Cela n’enlève rien au charme de ce recueil, je préfère le dire d’emblée. 

"D'après toi... c'est grand comment, un géant ? Cinq... Six mètres ? - Oh, je ne sais pas mais six mètres, tu exagères ! Si c'était si grand, Kiliar aurait envoyé plus de monde !"

Elegant et intelligent

En effet, dés la première histoire de Peccadilles, « L’attente », j’ai aimé le jeu de profondeur et de prise de vue, si on peut dire cela comme ça. Les couleurs également, m’ont beaucoup plu. J’ai trouvé l’ensemble très harmonieux. La couverture est issue de la deuxième histoire, « Le dernier dragon », qui est très jolie également. Le scénario joue aussi en très peu de page avec le point de vue selon lequel on observe une histoire. En lisant « La princesse et l’abruti », je me suis faite la réflexion que j’aime énormément sa manière de dessiner les corps, qui m’a un peu fait penser a des formes manga, notamment au niveau de la poitrine et de la taille. Mais j’ai surtout apprécié les visages, qui sont équilibrés et harmonieux. 

Une profondeur créative et esthétique

Le point commun de toutes les histoires est l’aspect imaginaire. Créatures inventées, géants, dragons… Elle propose également avant chaque récit court une petite introduction qui pose le cadre de la création de celle-ci. Pourquoi telle femme a telles formes, ce qui lui a inspiré l’attente dans une autre, ou encore le jeu de l’exercice d’une BD en 2 pages comme dans « Une fille nue assise sur un arbre peut en cacher une autre », par exemple. J’ai beaucoup aimé ces introductions à chaque fois. Le ton est également varié, tantôt cynique, comme dans « Petit scarabée », tantôt critique comme dans « La belle est bête ». Enfin, « C’est juste un jeu » est parfait pour l’automne, avec ces tons boisés et son échiquier offert durant cette saison, tendant vers Halloween. J’ai aussi apprécié l’histoire préférée de l’autrice, la dernière, « La mort te va si bien ». J’ai donc passé un excellent moment avec Peccadilles, que je recommande aux fans d’histoires courtes !

4 commentaires

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