Résumé
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
Ma note
Un roman qu’on n’oublie pas
Lorsque j’ai lu Nos étoiles contraires, j’avais 21 ans. Aujourd’hui, j’en ai 30, et pourtant, je m’en souviens comme si c’était hier. Le lieu où je l’ai débuté, le moment où j’ai versé mes premières larmes, l’instant où je l’ai refermé. Encore aujourd’hui, je considère que c’est la plus belle des histoires Young Adult qu’il m’a été donné de lire. Et John Green n’a, pour moi, plus jamais atteint le niveau de l’histoire de Hazel et Augustus. C’est son chef d’œuvre. Le ton le plus utilisé dans ce roman est celui du sarcasme. Il vous ramène à la réalité en vous attrapant par les pieds et en vous forçant à regarder la vie en face. Et malgré tout, il est beau, magique, émouvant.
“Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse.”
Une drôle de surprise
Mais pourquoi ai-je autant adoré ce bouquin ? Je vous avoue que je me pose un peu la question moi-même. Je pense que le point de vue de Hazel est si particulier qu’on ne peut que s’attacher à elle. Elle parle d’elle-même et de son cancer avec humour, et beaucoup d’auto-dérision, afin de garder le contrôle sur une situation qui n’en permet aucun. Augustus est de la même trempe, sauf qu’il cherche à positiver. Mais son charme opère autant sur la jeune adolescente que sur nous. Ajoutez à celui-ci le joli minois d’Ancel Elgort, acteur dans le film éponyme, et il est parfait.
Une romance qui n’en est pas une
Leur histoire est si attachante qu’on la veut réelle. L’adaptation cinématographique a d’ailleurs encore renforcé cette impression. Et l’écriture n’est pas typique des romances de ce genre. Hazel et Augustus sont des personnes très intelligentes, et en avance sur leur âge. Pourtant leurs centres d’intérêts ne divergent pas plus que cela des jeunes gens. Mais leur façon de penser est bien mature. Cela est évidemment dû au fait qu’ils sont atteints d’un cancer, ce qui rend l’histoire douce-amère. Leur amour nous protège souvent dans cette petite bulle dans laquelle ils nous incluent. Nos étoiles contraires fait réfléchir, encore et encore. A chaque chapitre une phrase vous scotche, au point d’en chercher le sens sous de nombreuses tournures. Une fois refermé, les personnages de ce roman m’ont longtemps manqué, et c’est une des rares histoires que je pense relire un jour.
[…] Cette chronique a été publiée sur mon nouveau blog. […]