Never Never

Résumé

Silas et Charlie réalisent un matin qu’ils ne savent plus qui ils sont, ni quel est leur passé. Eux qui se connaissent pourtant depuis si longtemps, liés par tant de souvenirs communs, il leur faut tout redécouvrir. Ils se lancent à corps perdu à la recherche de leur passé. Grâce à des journaux intimes, des lettres, ils élucident une partie du mystère. Mais surtout, ils veulent savoir comment ne plus oublier. Jamais, jamais. Et la réponse est certainement enfouie au plus profond d’eux-mêmes…

Un début intrigant mais frustrant

Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en commençant Never Never, mais je faisais confiance à Colleen Hoover pour me surprendre. Et avec Tarryn Fisher, le duo fonctionne à merveille. Le premier tome se lit d’une traite. Il est court, rythmé, addictif, et il plante immédiatement un décor déroutant. On suit Charlie et Silas, deux adolescents qui se réveillent sans souvenir de qui ils sont, ni de ce qui les lie. L’idée est brillante et le mystère captivant, mais la brièveté du texte laisse un arrière-goût de frustration. J’aurais aimé plus de profondeur. Malgré tout, la tension et le sentiment d’urgence m’ont tenue en haleine jusqu’à la fin.

"Je préfère t'aimer au bas de l'échelle plutôt que te mépriser au sommet. "

Une suite haletante et pleine de tension

J’avais lu le premier tome pendant mes vacances de Noël en Islande, en 2018. Et le deuxième m’a accompagnée lors de vacances d’été. C’était décidément une saga de voyage pour moi ! Le deuxième volet est celui que j’ai préféré. L’histoire prend une tournure plus proche de l’enquête, et surtout, les révélations autour de Charlie m’ont scotchée. Le rythme est parfait, chaque chapitre relance le suspense, et j’ai lu le livre d’une traite, incapable de le poser. C’est, à mes yeux, le meilleur des trois. On retrouve ce mélange d’émotion et de tension qui fait tout le charme de Colleen Hoover, avec une écriture fluide et nerveuse.

Une conclusion douce et attachante

Le troisième tome clôt bien la saga, sans pour autant égaler le rythme du précédent. Cette fois, le point de vue de Silas domine, et c’est ce qui m’a le plus plu. J’ai vraiment aimé son évolution, et sa manière de chercher à comprendre et à protéger. Charlie, de son côté, devient plus humaine, plus touchante, et leur duo finit par m’émouvoir. L’épilogue offre une conclusion satisfaisante, même si elle reste assez simple. C’est un joli moment de lecture, sans prétention, qui permet de refermer la saga avec un sourire.

Je sais que Never Never ne fait pas l’unanimité, et je comprends pourquoi. Le concept est fascinant, mais le format trop court initial empêche d’aller au bout du potentiel. Pourtant, j’ai passé un vrai bon moment avec cette trilogie. Qui existe aujourd’hui en intégrale. Je ne l’ai pas gardée dans ma bibliothèque, car je n’y reviendrai pas, mais elle m’a offert trois lectures efficaces, divertissantes et sincèrement agréables.

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