Luiza Emma Mars
Résumé
Comme Venise lui semble loin ! Voilà déjà quatre mois que Chiara a été obligée de fuir avec Nicola pour échapper à une condamnation à mort. Sur la route d’Avignon, elle a donné naissance à Luiza et c’est en famille que le couple fait son entrée dans la Cité des Papes. Les fastes de Venise sont loin mais sous la protection d’Innocent VI, Nicola a pour mission d’accueillir les prostituées de la ville dans une maison des repenties, Notre Dame des Miracles. Chiara qui a toujours eu à cœur de prendre la défense de ses consœurs, est néanmoins préoccupée par la santé de Luiza qui se dégrade de jour en jour. Et à Venise certains n’ont pas perdu l’espoir de retrouver la blonde pécheresse…
Ma note
Une petite déception
Après avoir bien aimé le premier tome, Chiara, puis adoré le tome 2, Nicola, je me suis conditionnée à avoir un coup de coeur pour Luiza. Petite erreur de ma part, je crois. Ce troisième tome de la saga Castelletto ne m’a pas autant emballé que les premiers. Reste à comprendre pourquoi. Ma première idée est très personnelle : j’ai lu les deux autres en 2018. 5 ans plus tard, mes goûts ont changé, c’est indéniable. Ma façon de penser, aussi. J’ai évolué, et il est risqué de mettre en pause une saga aussi longtemps. J’en fais les frais aujourd’hui.
"Le manque de Venise, c'est encore un peu Venise."
Des scènes grandiloquentes
Mais alors, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour moi ? Je vais commencer par parler des scènes intimes. Je les ai trouvé un peu pompeuses (sans mauvais jeu de mot). Pourtant, globalement, l’écriture m’a plu ! A nouveau, je me suis retrouvée propulsée dans le cadre développé par Emma Mars. C’est très visuel, et le langage adapté à l’époque nous immerge complètement dans le récit. Mais peut-être que c’est ce qui m’a déçue aussi : l’histoire ne se passe pas vraiment à Venise. Nous sommes à présent à Avignon, et malheureusement, je n’ai pas accroché comme dans la cité des Doges.
Une fin qui méritait plus d'attention
Mais ce qui justifie principalement ma note, c’est la fin. Parce qu’en réalité, des scènes intimes, il n’y en a pas beaucoup. Mais par contre, j’ai trouvé la conclusion trop convenue. Presque… balayée d’un revers de main. Pourtant, on y passe un peu de temps ! Mais il se passe quelque chose qui méritait d’être vraiment creusé émotionnellement ensuite. D’ailleurs j’étais assez surprise, et très positivement, de la direction que prenait l’auteur. Mais le virage est tout de même raté, à mon goût. Dommage. Il fallait bien une petite déception en ce mois de février !