Prendre la vie comme elle vient Carène Ponte

Résumé

Le jour où son mari Aymeric est victime d’un grave accident de voiture, Alice voit sa vie s’écrouler. Face à l’incertitude du destin, elle va devoir s’adapter aux épreuves qui croiseront sa route. Et se réinventer, pour que l’espoir triomphe.

Ma note

5/5

Un roman original

Je vais devoir transférer ici mes avis des romans de Carène Ponte. En effet, je trouve qu’on y voit une belle évolution de son style. Je la suis depuis qu’elle était chez Michel Lafon, donc pas tout à fait ses débuts, puisque son premier roman était auto-édité. Mais depuis qu’elle est chez Fleuve, je trouve qu’il y a une évolution fulgurante et je peux vous dire que j’ai eu un coup de coeur pour Prendre la vie comme elle vient. Déjà dans Embarquements immédiats pour Noël, que j’avais également lu grâce à Fleuve et Netgalley, elle nous offrait un concept original. Ici, elle réitère. Cela aurait pu être un roman d’Amélie Antoine… mais fort heureusement pour le public cible, c’est un roman de Carène Ponte ! (J’adore les romans d’Amélie Antoine, je précise, cela dit, je vous en parlerai !)

"Parce que la vie est ainsi faite. Elle se bat toujours pour reprendre sa place."

Le coup de cœur se profile dés le début

Il va d’ailleurs m’être difficile d’être plus précise quant au contenu, tant la surprise a été de taille. Et je ne voudrais vraiment pas vous la gâcher. Ce que je peux dire, c’est que d’emblée, Alice et Aymeric m’ont plu. Forcément, la scène d’ouverture pourrait être ma vie dans 10 ans ! Et malgré la monotonie d’une vie de couple bien rangée, je me vois toujours me marrer dans la cuisine avec mon mari. Comme eux. J’ai éclaté de rire au début, et j’ai trouvé cette patte typique de Carène. Jusqu’à ce qu’elle me prenne aux tripes. C’est dit dans le résumé, Aymeric a un accident de voiture. Une minute après m’avoir fait éclater de rire, elle m’a fait éclater en sanglots. Déjà là, ça sentait le coup de cœur. 

Quelle belle découverte surprenante

Dans Prendre la vie comme elle vient, j’ai passé tout mon temps à me demander : et si c’était Alex ? Et si c’était moi ? C’est éprouvant comme constat. Cela pousse à la réflexion. Jusqu’à ce que je lâche à voix haute un « Oh mince  » (en plus vulgaire). Puis encore une fois. Jusqu’à la fin. Carène utilise avec brio l’exercice littéraire dans lequel tant de choses sont permises. C’est ce qu’il y a de magique : avec la littérature, on peut mettre Savannah-sur-Seine en bouteille… Ne vous reste plus qu’à le lire pour comprendre ce que je veux dire par là ! Pour ma part, en tous cas, je ne peux que vous le recommander. Je vais finir en parlant de la couverture : elle est parfaite pour la saison, mais elle en dit aussi très long. Et là aussi, ne vous reste plus qu’à lire le roman pour en comprendre son sens caché. Belle lecture! 

4 commentaires

  1. bonjour, comment vas tu? cette auteure était la lecture commune du il était 10 fois noel (challenge) de cette année. ce n’était pas ce livre. mais je n’ai pas pu l’emprunter en bib à temps pour participer. du coup, je ne l’ai jamais lue. passe un bon jeudi et à bientôt!

    1. Je l’avais déjà lu celui sélectionné pour le challenge donc je ne l’ai pas relu non plus 🙂 Je te conseille ses derniers romans en tous cas ! A bientôt !

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