Leurs chemins étaient le mien Pauline Ludlow

Résumé

Elle s’appelle Louise, et est partie à regret loin de sa famille avec son mari et leur fille.
Elle s’appelle Caroline et se sépare de son premier amour.
Elle s’appelle Magalie, elle vient de donner la vie mais ne sait pas quoi faire de la sienne.
Elle s’appelle Elena, et vient d’apprendre le cancer de son petit ami de 19 ans.
Quatre passés, quatre générations de femmes qui vivent leurs chemins qui sont aussi le mien.

Ma note

3/5

Un avis en demi-teinte très personnel

C’est toujours particulier pour moi de vous parler d’un roman qu’une copinaute m’envoie. Partant de là, j’avais forcément envie d’aimer. Parce que j’apprécie énormément Pauline, que j’ai rencontré grâce à Instagram. J’étais très curieuse de découvrir sa plume, et cette histoire dont j’entends beaucoup de bien. En revanche, pour ma part, je suis plus partagée. Mais il y a beaucoup de bon, et qui mérite vivement d’être souligné. Cela dit, comme toujours, il faut rester honnête dans nos avis. En tous cas, rappelons que c’est subjectif et que je fais partie des exceptions sur cette appréciation. Parce que tous les avis que j’ai lu étaient vraiment positifs, et je comprends pourquoi. Mais j’y reviendrai ! De prime abord, j’ai aimé que chaque chapitre débute avec une citation, c’est quelque chose qui me plaît toujours. 

"Cette solitude, il n’y a qu’une personne âgée qui peut la comprendre. On a beau nous aider, nous aimer, nous accompagner, on sait que plus rien ne sera comme avant. On ne récupérera pas nos jolis visages sans rides, nos cheveux brillants, nos corps en pleine santé et les gens qu’on a aimés. "

Une immersion dans différentes époques

Dés le début, on suit 4 héroïnes. Celle que j’ai essentiellement su différencier des autres, c’était Elena. Son âge se ressentait dans sa manière de parler, et dans son intonation. Pour les trois autres, j’ai eu plus de mal. Je ne trouvais pas la différence assez marquée. C’est l’époque qui me permettait à chaque fois de me souvenir de qui parlait. Chaque personnage évolue dans une autre génération. Il y a donc de nombreuses références à celles-ci qui permettent de se repérer. Chaque époque a aussi ses problèmes liés à la société dans laquelle les personnages évoluent, ce que Pauline à bien retranscrit dans Leurs chemins étaient le mien. C’est très immersif à ce niveau. 

J'ai raté le coche

Ce qui m’a rendu très curieuse, et ce dés le 5ème chapitre, était le lien entre les 4 femmes. Il y en a forcément un. L’alternance permet de garder un dynamisme. Mais pour moi cela n’a fonctionné qu’un temps. En effet, et c’est ce qui m’est propre il semblerait, j’ai déduis très rapidement le lien entre elles. Vers la moitié, je savais. Une fois cette certitude ancrée en moi, j’ai perdu intérêt à l’histoire. L’objectif, pour moi, était atteint. Et je n’en avais pas d’autre. L’intrigue autour de Tristan me semblait également assez évidente. 

Sinon, ces femmes ont en commun la mélancolie qui imprègne l’ambiance, constante. Je ne suis pas dans ce mood en ce moment, j’ai besoin d’un rythme plus pêchu, ce qui m’est vraiment propre, mais cela explique surement aussi mon avis, j’en ai conscience. Ainsi, je suis passée à côté de Leurs chemins étaient le mien, ce qui m’attriste forcément. Mais je ne doute pas qu’il trouvera son public !

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