Les rêves de nos mères 2 Les cendres sous les coquelicots Carine Pitocchi

Résumé

1914.
Quand la guerre éclate, Julia Ashford est contrainte de se séparer de Will Murphy, envoyé au front en France pour échapper à la peine de mort.
Sa cousine Emily aussi se voit éloignée de son fiancé Archibald.
Refusant de rester inactives, toutes deux s’engagent dans le “Réseau 66” en Belgique qui exfiltre des soldats anglais blessés.
À Paris, Florine, jeune institutrice, s’efforce de réconforter les enfants dont la famille a été déchirée par la guerre, pendant qu’à Londres, la famille Murphy prospère grâce à une nouvelle activité : la fabrique d’obus.

Ma note

5/5

Coup de cœur incroyable

Parfois, vous terminez un roman, et vous regrettez de ne pas l’avoir lu plus tôt. C’est ce qui s’est passé pour moi lorsque j’ai refermé Les cendres sous les coquelicots, aujourd’hui. Il m’est d’ailleurs difficile de vous décrire ce coup de cœur incroyable. Je sais que s’en était un, puisque je pleurais en le refermant… simplement parce qu’il était terminé. Quel soulagement d’avoir le tome 3 sous la main, déjà, afin de pouvoir enchaîner ! En effet, Les cendres sous les coquelicots est le tome 2 de la saga Les rêves de nos mères, Prix du livre romantique 2020. Les heures incertaines, la suite, sortira le 24 janvier. Et laissez-moi vous dire : je trouve déjà que toute la saga mérite un prix, bien que je ne sache pas quand ni comment nous en découvrirons la fin.

"- Les mules, les arbres, le vent, les rivières, les coquelicots, tous parlent. C'est vous qui ne les entendez pas."

Des personnages émouvants

L’idée d’un blog reste d’expliquer les coups de cœur, je vais donc essayer. Quoi qu’il me sera impossible de tout écrire, mon billet en deviendrait illisible. Déjà, comment ne pas aimer tous les personnages de ce roman ? Toutes les femmes de cette histoire m’ont touché au plus haut point, ce qui était déjà le cas lors du premier tome. Mais dans Les cendres sous les coquelicots, je me suis prise tout particulièrement d’affection pour Antoine, et sa mule, Rosalie. En plus des personnages, plusieurs fois, lors de ma lecture, j’ai été profondément émue par leurs destins individuels. Les rebondissements sont d’une logique implacable, mais la dynamique est telle qu’on ne peut tout simplement pas lâcher le bouquin.

Une histoire immersive

Lors de ma convalescence, j’ai été terriblement frustrée de devoir poser le livre. Car la plume de Carine Pitocchi nous plonge dans son récit. Alors que j’avais lu le tome 1 en 2020, tout m’est revenu en un clin d’œil. Les cendres sous les coquelicots est un roman très immersif. J’ai été dans les tranchées avec les soldats, dans les airs avec la Royal Air Force, dans les infirmeries de fortune et les rues de Petrograd. L’autrice nous démontre avec brio les différentes conditions de vie en temps de guerre. Mais c’est aussi la chronique d’une époque où toutes les conventions se sont retrouvées chamboulées. Enfin, j’ai appris énormément de choses sur la première guerre mondiale. Roman historique tout simplement incroyable, cela a été un vrai coup de cœur tant émotionnellement qu’intellectuellement. 

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