Le temps perdu Gauthier Lefèvre

Résumé

Tandis qu’Épiphanie fête son anniversaire avec ses parents « Chez Pépé Roni » , au fil d’une conversation embarrassante, elle bascule à l’intérieur d’elle-même – dans l’autre monde ! Elle y retrouve, avec joie, certains de ses acolytes d’aventure ainsi que sa minuscule peur. Épiphanie a encore quelque chose à régler : elle va, en effet, devoir retomber en enfance… Commence alors une quête à la recherche du temps perdu qui passera par une virée dans un parc d’attractions, une salle de cinéma, une escapade dans sa chambre d’antan et un tour en balançoire…

Ma note

3/5

Une suite qu'il me fallait lire

Après avoir lu Le tour de la question, je me suis dis que je n’allais pas laisser une saga de 2 tomes en suspens. J’ai ainsi tout de suite embarqué Le temps perdu dans ma hotte de médiathèque ! Me voici donc à jour dans la série L’épouvantable peur d’Epiphanie Frayeur. J’étais intriguée de retrouver Epiphanie, en réalité. Comment proposer la suite d’une histoire terminée ? Eh bien, pour le coup, j’ai vraiment ressenti un côté Alice au pays des merveilles à coté duquel j’étais passé dans le premier tome. 

"Et moi, je crois que tout ce qui a été perdu peut etre retrouvé."

Une lecture exigeante

Dans ce second tome, Epiphanie se rend compte que, paralysée par la peur, elle ne s’est pas fait d’ami.e.s. Et qu’elle n’était pas une enfant tout à fait insouciante et ordinaire. Je dois dire que ce début m’a interpellé. L’idée m’avait déjà effleuré dans Le tour de la question : cette BD me semble plus adaptée pour un début-milieu de collège que pour des enfants de primaires. D’autant plus que le côté absurde est toujours présent. Ce n’est toujours pas ce que je préfère, non plus. Mais observer Epiphanie rattraper Le temps perdu, retomber en enfance et réapprendre à s’amuser a été beau tout de même.

Un graphisme magnifique

Beau, parce que les illustrations se mêlent bien à l’histoire, dans toute son absurdité, justement. Elles sont toujours aussi magnifiques et j’ai un vrai coup de cœur pour le coup de crayon de Clément Lefèvre ! Mais beau aussi dans les jeux de mots, dans l’univers mis en place. Je pense tout de même que mon filleul, un bon lecteur fan de BD de 10 ans, n’aurait pas le niveau de comprendre les subtilités de cet univers. En réalité, j’ai un sentiment ambivalent face à cette saga : à la fois je la trouve très belle, mais en même temps j’ai l’impression de passer a coté de quelque chose d’essentiel. Peut-être que je suis tout simplement trop sérieuse, et que j’aurai besoin de perdre cette caractéristique un peu ! 

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