Bon, je dois admettre que j’ai mis le roman en pause. Pas parce que je m’ennuyais, ou qu’il n’est pas bon, loin de là. Je crois juste que je devais le lire maintenant. Certaines citations m’ont tout particulièrement parlés. Dés que je l’ai repris en main, j’y étais à nouveau, sans aucun soucis. Il est d’une telle fluidité, et les événements sont plutôt marquants, qu’il n’est pas permis de les oublier. J’aime ce genre d’histoires un peu rocambolesques, avec des personnages hauts en couleurs. Pour aimer les couleurs, Adèle les vénère ! Les personnages secondaires suivent le mouvement : Albert et Lucien ont été mes petits coups de cœur, je les ai trouvé très touchants dans leurs rôles respectifs de vieux bougons incompris. Et ses ami.e.s aussi. Chacun.e a sa problématique, on y parle donc d’intégration du monde moderne dans les anciens villages qui y rechignent. Et Lucie Castel le fait très bien !

Toute l’intrigue tourne évidemment autour d’Adèle et de son intégration dans le village de ses ancêtres. Le tout sur fond de maître-chanteur. Et j’étais complètement à côté de la plaque sur son identité, je l’admets. Alors pourquoi 4 étoiles, et non 5 ? En réalité, on est loin du coup de cœur même si j’ai passé un moment délicieux. Mais lorsque je lis un roman contemporain, c’est nécessaire, il me faut de l’émotion. J’ai été très attachée aux personnages, mais aucune scène ne m’a fait ressentir d’émotion intense. Attention, je ne parle pas forcément de larmes ! J’ai ris oui, mais je n’ai pas jubilé, ou ressentie une joie intense. Pour autant, ce n’était pas plat mais j’aurai aimé que ce soit juste un petit cran au dessus. Cela dit, c’était chouette et je lirai la suite sans aucun doute !