Le mystère de Listerdale en urbex en Allemagne

Résumé

Ces douze nouvelles n’appartiennent pas à proprement parler à la littérature policière, mais toutes traitent avec brio de situations étranges, ou évoluent autour d’un meurtre. Chacune, dans sa brièveté, est une comédie complète, ou un drame, et aucune ne ressemble aux autres, sinon que la plupart, quel que soit le mystère qu’elles distillent, s’achèvent sur un éclat de rire. Ce recueil a déjà été publié sous le titre Douze nouvelles.

Un cadeau attendu et enfin lu

Ce recueil de nouvelles m’a été offert par ma mère à Noël dernier, et je m’étais promis de le lire cette année. Je veux accorder plus d’attention aux livres qu’on m’offre, surtout quand ils sont choisis avec soin. Ma mère et moi partageons depuis longtemps un goût commun pour Agatha Christie. C’est elle qui m’avait glissé Ils étaient dix entre les mains en 6e. Forcément, c’est toujours un plaisir de découvrir un texte de cette pionnière du polar britannique, surtout quand on tombe sur une nouvelle comme Le mystère de Listerdale. J’ai adoré la chute pleine d’humour, et ce ton légèrement désuet qui donne tout son charme à ces histoires.

"Elle avait toujours aimé les domestiques de la vieille école. On était en sécurité avec eux, on se sentait bien, comme avec de vieux amis."

Un peu de modernité sous les mystères

Ce qui m’a marquée dans ce recueil, c’est la récurrence des personnages féminins forts. Cottage Philomèle ou encore Jane trouve du travail illustrent en peu de mots la condition des femmes au début du XXe siècle, toujours à travers une intrigue bien ficelée. Même L’inconnue dans le train parle de ces sujets, en arrière-plan, et j’ai trouvé ça super malin. Le rythme est toujours là aussi. J’ai dévoré Six pence pour une chanson sans voir le temps passer, et même quand l’issue était un peu prévisible, comme dans Un accident, le plaisir restait intact.

Surprise, humour et petits bémols

Certaines nouvelles m’ont vraiment amusée (L’émancipation d’Edward Robinson et M. Eastwood cherche une histoire), là où d’autres m’ont fait tiquer. Le ballon d’or m’a laissée perplexe, et L’émeraude du Radjah contient une phrase ouvertement antisémite. Ok, c’était dans la bouche d’un personnage peu recommandable, mais elle m’a fait grincer des dents quand même. Heureusement, la dernière nouvelle m’a fait sourire. Le chant du cygne cite Ibsen (eh oui, coucou les Sept soeurs !), et j’ai adoré le lien avec le théâtre. D’autant plus que le titre original, Swan Song, fait écho à mon thème d’Halloween qui est Black Swan. Ce recueil n’était peut-être pas le plus Halloweenesque, mais il m’a clairement mise de bonne humeur donc ça reste une réussite !

Les autres romans d'Agatha Christie

Mes autres chroniques des romans de l’autrice : 

  • Destination inconnue – à transférer
  • Ils étaient dix
  • Le cheval pâle – dans ma PAL
  • Le mystère de Listerdale
  • Le visiteur inattendu – dans ma PAL 
  • Mr Parker Pyne – dans ma PAL
  • Tant que brillera le jour – dans ma PAL
  • Témoin indésirable

La saga Hercule Poirot :

Miss Marple

  • Tome 12 – La dernière énigme

Superintendant Battle

Tommy et Tuppence Beresford

4 commentaires

  1. Bonjour Sorbet Kiwi, je ne me rappelais pas que Le mystère de Listerdale était un recueil de nouvelles. Merci pour ce rappel. J’ai tout lu d’Agatha mais il y a des années. Bonne journée.

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