Slow Flame Driven 5 K. Bromberg

Résumé

Une nuit. C’était tout ce que ça devait être.  Marquée par la perte de sa soeur, Haddie Montgomery a abandonné toute idée de relations. Tout ce qu’elle souhaitait de Beckett Daniels, c’était une distraction pour échapper durant un petit moment à la peine… Il ne devait y avoir aucun lien, aucune émotion… alors pourquoi ne peut-elle pas chasser les souvenirs de leur nuit mémorable de ses pensées ? Ou le goût de son baiser sur ses lèvres ? Haddie a beau essayer de l’oublier, Becks tente sans cesse de lui prouver qu’elle doit vivre dans l’instant. Mais elle est déterminée à éviter tout engagement amoureux, et elle peut toujours se servir de la réapparition de son ex-petit ami pour étouffer le feu que Becks a fait naître en elle… À moins que le sort ne la force à réaliser que ce genre d’attirance n’arrive pas souvent, et qu’une chance d’être aimée vaut tous les risques ?

Ma note

4.5/5

Un modèle qui fonctionne

J’avais déjà été surprise du tome précédent de la série, qui mettait Rylee et Colton dans de sacrées difficultés malgré l’amour. Et l’autrice garde ce cap, parce que ça marche, parce que ça bouleverse. L’histoire nous surprend, et nous touche. Elle reste sur cette ligne d’approfondissement des personnages. Ce cinquième tome de la saga prend un peu la même forme que celui consacré à Max et Sarah de Beautiful des Christina Lauren. Nous connaissons déjà Beckett et Haddie, les meilleurs amis des personnages. Mais elle nous emmène tellement plus loin que ses collègues de chez Hugo. Elle donne tant d’importance et de valeur à ses deux personnes que c’en est incroyablement fort et douloureux.

"Le temps, c'est précieux. Perds-le intelligemment."

Dans la lignée Driven

Pourtant, Slow Flame n’est pas tout aussi sombre que Aced. Il est à mi-chemin entre les premiers et ce dernier. J’ai l’impression que K. Bromberg à mieux su doser le mélo-drame, lui donner une autre dimension, qui n’en est que plus touchante. Ce n’est pas tout à fait aussi sombre, parce que cela traite de cas différents également. L’approche n’est pas la même. Dans Aced, nous retrouvions Colton et Rylee pour la quatrième fois, cinquième si l’on compte le hors-série Raced. Là, nous ne connaissons les personnages que de façade, tout est à reprendre en quelque sorte. L’autrice a donc su trouver le juste milieu entre la découverte des personnages, autant du côté psychologique que charnel, mais également y instaurer une partie dramatique, gérée à la perfection.

Un équilibre idéal

Encore une fois, étant donné que le résumé ne dit rien, je ne veux pas gâcher la surprise. Je tiens donc à ne pas en dire de trop. Mais la thématique abordée dans Slow Flame, puisque cette fois-ci il y en a une bien plus présente, est forte. Elle peut en toucher de nombreux d’entre nous. Et c’est une belle leçon de vie. C’est avec un mélange de douceur et de combativité que K. Bromberg nous livre cette histoire, et sous couvert de romance et de sexe, parce que cette fois-ci il y en a à nouveau plus, elle nous prend aux tripes. J’ai adoré Beckett, qui était déjà mon personnage secondaire préféré, et Haddie m’a totalement surprise dans son rôle, ici. Ce que j’aime dans ce genre de suites, c’est de découvrir ceux que l’on pense connaître à travers leurs meilleurs amis, par leurs propres yeux. Et ça marche.

Slow Burn m’a surprise. L’autrice a su brillamment mélangé tout ce qu’elle a appris durant l’écriture des premiers tomes pour nous livrer une histoire profondément touchante autant que torride. Elle gagne encore en maturité et stabilité, ce qui me conforte à nouveau à recommander cette série. Le prochain tome met en scène Quinlan. Ensuite Tanner, et finalement Zander ! Et toutes mes chroniques arriveront encore cet été. 

Cet article a initialement été publié sur mon ancien blog.

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