Le géant de Zeralda Tomi Ungerer

Résumé

Un ogre, qui comme tous les ogres mange les enfants du village, se fait « apprivoiser » par une petite fille qui a des talents de cuisinière hors-pairs.

Ma note

4/5

Retour en enfance

En ce mercredi matin, je reviens avec un album de Tomi Ungerer. En effet, après avoir adoré Maître des brumes dont je vous parlais la semaine dernière, j’ai eu envie de découvrir d’autres titres de l’auteur strasbourgeois. Au fil de ma lecture, je me suis rendue compte qu’on me lisait cette lecture à l’école quand j’étais petite ! Elle me semblait si familière. C’était donc une jolie surprise de retour en enfance. Et ce, à nouveau, grâce à la médiathèque qui permet de redécouvrir des ouvrages plus vieux mais qui valent le coup. 

"Il était une fois un ogre, un vrai géant qui vivait tout seul."

A remettre dans son contexte

Même si l’histoire me semblait familière, je ne me souvenais pas pour autant. Avant toute chose, remettons cette lecture dans son contexte : l’album est sortie en 1988. Evidemment que les illustrations ne sont pas celles à la mode. Et pourtant, j’ai bien aimé. Surtout celles de nourriture. Non, non, je ne parle pas des enfants ! En parlant de festin, j’ai apprécié les clins d’œil à l’Alsace, notamment la choucroute.  

Un conte à l'ancienne, avec ses travers

Ajoutons-à cela que cet album est un conte. Il débute par Il était une fois… et se termine par « eurent un grand nombre d’enfants ». Mais j’ai aimé la petite note remise en question « On peut donc penser que leur vie fut heureuse jusqu’au bout ». C’est novateur, rappelons la date ! Bien que le reste ne le soit pas. La petite Zeralda est bonne pour la cuisine, la pauvre enfant. Et pour faire des bébés avec un vieux… Si on découvre Le géant de Zeralda avec les plus jeunes, il peut être intéressant de faire un comparatif avec les contes modernes. Je ne pense pas que les effacer soit pertinent, mais plutôt les analyser avec eux, afin de découvrir l’évolution de la culture. Qu’en pensez-vous ? 

4 commentaires

  1. Je n’arrive pas à savoir si je l’ai déjà lu ou si je l’avais vu assez passer pour avoir l’impression de le connaître cet album…
    Je trouve aussi que plus qu’effacer, il est important d’analyser et expliquer les évolutions qu’a pu connaître la société.

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