Mauvais garçon

Résumé

En Andalousie, de nos jours.
Il se nomme Manuel, sa famille est originaire d’Andalousie, mais il a vécu en France jusqu’à ce qu’il décide de revenir s’y installer. Il a un ami gitan qui se nomme Benito, un chanteur hors norme. Manuel et Bénito sont inséparables. Car, ce qui lie avant tous les deux jeunes hommes, c’est l’amour du flamenco, le vrai, le pur, pas le flamenco rock comme peuvent le jouer certains frimeurs méprisables (mais qui, à contrario, gagnent très bien leur vie). Ces « mauvais garçons » vivent au jour le jour d’expédients. Seul leur amour des femmes leur fait tourner la tête.

Ma note

2/5

Hors de ma zone de confort : rebelotte

Lorsque je me suis inscrite à la médiathèque, c’était pour pouvoir me permettre de sortir de ma zone de confort. Notamment en terme de BD. Me voici tournée vers l’illustrateur Benjamin Flao qui a été pas mal plébiscité sur les sites spécialisés. Ainsi, j’y suis allée à l’aveugle, en le réservant auprès de la Bibliothèque d’Alsace. J’ai déjà lu L’âge d’eau, qui ne m’avait pas convaincu à cause de son genre. Mauvais garçons n’est pas de la SF, mais du contemporain, il y avait donc plus de chances que j’apprécie.

"Les choses sont comme elles sont jusqu'au moment où elles ne sont plus."

Du bon mais pas assez pour mes goûts

A nouveau, j’ai apprécié le coup de crayon sur tout, sauf pour les visages. Je ne saurai pas précisément expliquer pourquoi, puisqu’ils sont bien faits, et très expressifs. Peut-être que c’est le côté très rude ? Par contre, j’ai apprécié les thèmes étonnamment. Le flamenco et survivre en tant qu’artiste de rue. J’ai aussi apprécié l’aspect bilingue. En effet, on alterne entre le français parlé et l’espagnol chanté. C’était original. Mais cela n’a pas suffit à me faire apprécier la BD dans son intégralité, restons honnêtes. Tout simplement parce que je me suis ennuyée. 

Pas pour moi

Dans L’Âge d’eau, j’avais déjà été un peu contrariée par la vulgarité et la rudesse des personnages. On retrouve cela ici. Cela dit, je ne pense pas être le public cible. Comme je le disais en début de chronique, l’objectif était de découvrir une BD qui me ferait sortir de ma zone de confort et ça a été le cas. Mais là aussi, je suis arrivée à la fin du premier tome sans savoir où j’allais. Je n’ai trouvé aucun fil rouge au récit qui me fasse comprendre l’objectif. Si je n’avais pas eu le deuxième déjà sous la main, je ne l’aurai pas emprunté. Cela dit, j’aime bien toujours donné une deuxième chance aux auteurs dont je n’ai pas aimé la première lecture (ici L’âge d’eau), puisque parfois on passe à côté de l’un mais un autre récit peut nous embarquer. A présent je sais que je ne suis pas faite pour les histoires de Flao ou de Dabitch, et je ne regrette pas de m’être fait ma propre idée ! 

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