Maman à moi Valérie Bonneton
Résumé
Gaston est un bichon maltais petit, poilu et blanc. Mais il se voit comme un animal puissant. Sa mission: rendre heureuse Maman, sa maîtresse. Elle s’appelle Valérie, elle est actrice en attente d’un vrai rôle, mère célibataire de deux enfants, dont l’un déclare une maladie grave.
Gaston escorte Maman. Il la voit perdre pied, se battre, renaître, vaillant soldat au service d’un grand amour. Tout est vrai, et inventé, dans ce premier texte de Valérie Bonneton, d’une folle fantaisie. Il fallait son humour pour faire parler Gaston, son propre bichon maltais, témoin d’un chemin d’épreuves… Tout en pudeur et en émotion.
Fondant.
Ma note
Le cadeau pour les fans de l'actrice qui aiment son humour
Je n’aime pas trop énumérer tout ce qui ne m’a pas plu en lisant un roman, mais parfois, il le faut. Parce que la littérature nous touche souvent, oui. Mais parfois, un livre ne fonctionne pas sur nous. Je vais donc vous proposer une chronique sans jugement, je le dis d’emblée. J’ai identifié les raisons pour lesquelles je suis passée à côté, mais qui, selon moi, vous donneront peut-être des pistes pour quelqu’un d’autre ! Car je ne doute pas une seule seconde que Valérie Bonneton saura parler à son public.
Commençons peut-être par là, d’ailleurs : je ne connaissais pas l’actrice. Enfin, j’ai vu Les petits mouchoirs, quand même. Mais je n’ai aucune affinité avec le cinéma français (et peu avec le cinéma tout court, pour ma défense, en dehors… des adaptations de livres, bien sûr). Alors déjà, l’humour introduit n’était pas du tout le mien, mais il sera celui d’une bonne partie de la population française. Et puis elle y parle beaucoup du milieu du cinéma, surtout des débuts difficiles, alors c’est également un point à souligner.
"Des femmes et des chiens peuvent se rater toute une vie alors qu'ils étaient faits l'un pour l'autre ? Cette pensée me fait froid dans le poil."
Ou pour ceux de la #TeamChien
Pour les amoureux de romans courts et légers
Il faut que, même moi, je laisse au roman son originalité. Et même si je me suis ennuyée parce que la vie de Gaston ne m’intéressait pas du tout (super, il aime les apéricubes) j’ai trouvé l’écriture fluide et les 150 pages du romans défilent plutôt rapidement malgré tout. Mais j’aime les romans moyens, en terme de pages : idéalement 300 à 400 pages, qui épluchent les sujets plus difficiles de l’histoire. Ici, une maladie est abordée de manière détournée, via Gaston évidemment, et c’est important pour ceux qui sont peut-être trop touchés ? Je me suis sentie trop distante, mais je comprends la difficulté d’en parler pour l’autrice, tout de même. Enfin, on a même droit à une scène de Noël, ce qui le rend idéal à offrir pour cette fête aux gens dont je parle ici ! Alors même si ce n’était pas pour moi, peut-être connaissez-vous quelqu’un à qui il saura plaire ?
Le Prix Harper Collins Poche 2024
Les autres romans de la sélection déjà chroniqués :
- La femme périphérique de Sophie Pointurier – Coup de coeur
- Mon acrobate de Cécile Pivot – 4,5/5
- Rien ne dure vraiment longtemps de Mathieu Seel – 4/5
- Ajar – Paris de Fanta Dramé – Coup de coeur