Les plus beaux jours de nos vies dans les rues de Lisbonne

Résumé

« La vie commence à 35 ans. »
C’est ce que s’est toujours dit Leni. Mais malheureusement, pour elle, la vie s’achève à 35 ans. Le soir de son anniversaire, cris et reproches jaillissent, brisant le fragile équilibre familial dont elle était la gardienne depuis tant d’années. Et lorsqu’elle est victime d’un terrible accident de vélo quelques semaines plus tard, les McKenzie dévastés vont devoir apprendre à redevenir une famille sans elle.
Alice, la soeur cadette, n’a plus qu’une obsession: comprendre les jours qui ont précédé la tragédie. Belinda, la mère, cherche désespérément des signes de l’au-delà auprès d’une voyante australienne, tandis que le père, qui s’apprête à vivre une nouvelle paternité, tente de rattraper le temps perdu avec sa première famille. Quant à Will, le dernier-né, c’est sur une plage thaïlandaise qu’il espère oublier sa peine et sa culpabilité.

Ma note

4.5/5

Retrouvailles avec une autrice fétiche

Lucy Diamond est une de mes autrices chouchou aux éditions Charleston. Une de celles vers lesquelles je me tourne lorsque mon moral est en berne. Que j’ai besoin de regagner foi en l’humanité, et principalement en la famille. Les plus beaux jours de nos vies à entièrement répondu à cette attente ! J’avoue qu’en l’ouvrant je n’avais même pas lu le résumé, puisque sa recette fonctionne toujours sur moi. Quelle surprise, donc, de me rendre compte que Leni est décédée alors qu’elle a la parole au début ! D’autant plus que je me suis énormément reconnue en cette jeune femme. Avez-vous déjà imaginé la vie de vos proches si vous deviez un jour disparaître brusquement ? Eh bien, c’était un peu cela que j’avais l’impression de lire. 

"Parfois, sauver les apparences était affreusement épuisant."

Des personnages émouvants

Ainsi, j’ai observé Alice comme si elle était ma sœur. Et j’ai été si émue pour elle, mais aussi pour Belinda, Will et Tony. Cela dit, j’aurai aimé que l’on partage aussi d’avantage le ressenti de Ray, parce que lui aussi a vécu de nombreux souvenirs avec Leni. Il me manquait sa contribution un peu d’avantage. Mais sinon j’ai terminé cette histoire, sur les cinquante dernières pages, les larmes aux yeux dans l’avion pour Lisbonne. Mes petits yeux humides ont terminé dans un mouchoir ! Et finalement, c’est exactement ce que j’attends des romans de Lucy Diamond, comme je le disais au début. 

De la luminosité sur des jours sombres

Les thématiques sont évidemment peu joyeuses : le deuil et la reconstruction qui s’en suit se fait différemment pour chacun. Alice se plonge à cœur perdu dans les souvenirs, s’oubliant au passage. Son frère, Will, fuit la réalité, direction la Thaïlande. Leur mère, Belinda, trouve du réconfort dans une hotline de voyante. Et leur père se voit obligé de remettre en question toutes ces choses à côté desquelles il est passé. Leur point commun ? Tous vivent avec une forme de culpabilité. Mais chacun va se reconstruire, comme on se reconstruit dans un roman. Avec bienveillance, douceur, et peut être un brin d’utopie. Allez, soyons honnête, une énorme dose de fantasme. Mais c’est exactement ce dont j’avais besoin. D’optimiser l’optimisme, comme dirait Alice ! C’est pourquoi le tout à fonctionner sur moi. Les plus beaux jours de nos vies est donc un roman a la thématique lourde mais baigné de luminosité que nous offre Lucy Diamond. 

Les romans de Lucy Diamond

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