Le château

Résumé

Perdu dans un brouillard londonien, Samuel Andersen échoue devant les grilles d’un mystérieux manoir. Très vite, il comprend que ce n’est pas un lieu ordinaire : le feu de cheminée ne s’éteint jamais, le portail s’éloigne dès qu’on tente de s’en approcher… et dans un immense couloir sont alignées quarante-six étranges portes, toutes fermées à clef.
Plus bizarre encore, le manoir est occupé par les ancêtres de Samuel. Pire, ces spectres sont privés de repos à cause d’une malédiction jetée sur leur famille, les Dragensblöt.

Ma note

4/5

Un pitch original

Venez, on entre dans un manoir hanté, alors que le château en question ne fait pas peur ! Idéal pour halloween non ? Et si les esprits étaient gentils ? Surtout s’ils sont coincés là, contre leur volonté, et qu’une personne bien vivante est en mesure de les aider. J’ai beaucoup aimé le principe de l’histoire, qui repose sur les secrets du manoir que les fantômes n’ont pas réussi à percer. Imaginez-vous, vivre avec vos ancêtres depuis 1000 ans, donc toutes les générations confondues ? C’est déjà compliqué de vivre avec ses parents, alors ses arrières-arrières-arrières…-grands-parents ? Donc la communication n’est pas forcément leur fort. Mais Samuel va leur offrir une porte de sortie, ou en tous cas, il va essayer.

« – Fiston, tu es le descendant d’une race de conquérants qui s’élançaient sur les mers sans savoir ce qu’ils y trouveraient, l’encouragea Ulrik. – Ouais, le quarante-sixième, comme vous le dites si bien. Je crains que votre sang se soit dilué avec le temps. »

Une saga abordable

Je ne connaissais pas la plume d’Anne Robillard avant de débuter cette saga en 2020. Pourtant, j’en avais déjà énormément entendu parler. Elle écrit de longues séries très populaires, et j’avais moi aussi envie de découvrir sa plume. Elle est fluide et prenante, j’ai été embarquée dans l’histoire, incapable de lâcher le roman. Et même mon chéri l’a lu, lui qui ne lit que très rarement ! C’est donc un très bon point. Il a lu Le château lentement, mais pour un non-lecteur c’est normal, et ne l’a pas abandonné. Comme moi il aime beaucoup ! J’aurai peut-être juste apprécié un vocabulaire un peu plus riche. Après tout, nous rencontrons des personnages de diverses époques, mais ils parlent tous de façon assez « moderne ». J’aurai aimé plus de finesse à ce niveau là, je pense.

De chouettes personnages

L’histoire en elle-même repose sur la construction des personnages, et Anne Robillard semble exceller à ce niveau-là ! J’ai beaucoup aimé Samuel, il m’a touché dans sa détresse et j’ai aimé sa combativité lorsqu’il comprend qu’il peut changer quelque chose à sa malchance légendaire. Sa fille m’a beaucoup touché, ainsi que la confiance qu’elle voue à son Papa. Esther et Isabelle m’ont fait sourire, elles ont des manières bien à elles de démontrer leur soutien à Sam, c’était mignon. La malédiction des Dragensblöt m’a embarqué dans un voyage à travers espace et temps qui ne m’a pas laissé de répit. 

Cette chronique a initialement été publiée sur mon ancien blog.

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