Starving anonymous

Résumé

Quand Ie se réveille, ses souvenirs sont flous … Il se souvient vaguement d’un gaz qui se répandait dans le bus, le ramenant chez lui.
Où est son ami Kazu ? Les autres passagers ?
Enfermé dans un immense entrepôt, le garçon est entouré de dizaines de corps : certains sont congelés et hachés, d’autres sont gavés d’un étrange liquide addictif qui s’écoule d’un tuyau. Bientôt, il comprend qu’il est prisonnier d’une ferme industrielle où les humains sont traités en bétail. Dans quel but ? Comment échapper de ce cauchemar ?

Ma note

3.5/5

Un manga gore

Ma première réflexion autour de Starving Anonymous a été assez violente. Comme le personnage, les auteurs nous balancent dans la marmite. Directement dans le vif du sujet. Le dessin est très graphique. Je dois dire que je n’ai pas l’habitude. Cela change de ce que je lis d’ordinaire. Parce que ce manga met vraiment mal à l’aise, bien plus qu’un Shibuya Hell par exemple. Il faudra que je vous en parle, d’ailleurs. Starving Anonymous est aussi hyper gore et également sexuellement explicit. Je m’attendais à l’un, mais pas à l’autre. 

Limite de la zone de confort dépassée

Clairement, Starving Anonymous m’a sortie de ma zone de confort. En effet, il aborde quelque chose de réalisable, de base. C’est à cela que ressemblerait le monde, si nous traitions les autres humains comme nous exploitons aujourd’hui les animaux. En fermant le tome 1, j’étais assez perplexe et sous le choc. C’est quand même puissant à quel point les images paralysent. Et c’est très différent de la littérature écrite dans laquelle on peut adapter ce qu’on imagine pour que cela soit moins grave. Entre cannibalisme, viols, exploitations humaines, c’est clairement du genre de l’horreur. Les auteurs poussent le vice très loin. Clairement, en dehors d’Halloween, je ne me serai pas tournée vers ce récit !

Un deuxième tome intrigant

Le deuxième tome m’a d’avantage intrigué. Étant donné que la saga ne comporte que 7 livres, il faut que cela aille relativement vite pour mettre en place le contexte, et c’est le cas ici. C’est toujours choquant, mais j’étais moins écœurée. Je n’ai pas été aussi intrigué par le premier que par le second. Si je n’avais eu que le tome 1 en main, je me serai arrêtée, en réalité. Mais étonnamment, peut-être parce qu’un second genre si mêle, j’ai été happée et j’ai réussi a prendre du recul. Donc mon conseil, si vous êtes tentés, lisez les deux premiers. Pour ma part, je continuerai parce qu’on me les prête, mais je ne les achèterai pas pour moi-même.

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