La malédiction de Satapur

Résumé

Inde, 1922. Perveen Mistry travaille dans le cabinet d’avocats de son père, devenant la toute première femme avocate en Inde. Un statut qui ne manque pas de faire débat, alors que seuls les hommes sont autorisés à plaider au tribunal… Mais quand une malédiction semble frapper la famille royale de Satapur, un petit État princier pratiquant la purdah (séparation stricte des femmes et des hommes), elle est la seule à pouvoir mener l’enquête. Le maharajah et son fils aîné sont morts l’un après l’autre dans des circonstances tragiques et les femmes de la famille se disputent le pouvoir sur le jeune prince héritier. Piégée dans le palais, Perveen Mistry se retrouve mêlée à des jeux de pouvoir dangereux. Entre jalousies anciennes et vendettas meurtrières, saura-t-elle protéger les enfants royaux ? Une enquête passionnante, qui nous plonge au cœur de la société indienne du début du XXe siècle et de la place qu’y occupent les femmes.

« Perveen avait toujours pensé que les jeux de cartes ouvraient une fenêtre sur l’âme. Et effectivement, quinze minutes après que Colin eut distribué toutes les cartes, l’amabilité de Yazad se transforma en humeur tendue et agressive. »

Une lecture intrigante en bien des points

Pendant mes vacances, en août 2021 déjà, j’ai découvert La malédiction de Satapur de Sujata Massey. Globalement j’ai beaucoup appris sur la société indienne et notamment princière dans les années 1920. Bien que ce soit parfois c’est un peu fastidieux à suivre lorsqu’on ne connaît pas les termes. Mais c’est un cosy crime qui fait du bien. Il nourrit notre intellect et nous permet d’avoir l’illusion de se trouver dans une jungle en Inde avec tout ce que ça implique ! L’écriture de l’autrice permet vraiment de visualiser le cadre. Cela dit, je pense qu’une petite centaine de pages étaient de trop, mais c’est simplement un ressenti parce que j’ai mis assez longtemps à lire la première moitié par manque de temps. Il ne se laisse pas dévorer comme un Charleston Noir à mon avis par contre. Mais ça reste très sympa !

Cette chronique de La malédiction de Satapur a initialement été postée sur mon ancien blog.

La saga Perveen Mistry

Mes chroniques des autres romans de la saga :

1 commentaire

  1. Encore un livre dont l’édition « poche » fait plus de 500 pages (536 exactement), donc votre chronique, « réactivée » en août 2024, devrait être éligible, je suppose, aux Pavés de l’été 2024 chez La petite liste (Sibylline)…
    (s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola

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