La funeste nuit d'Ernest Lacombe Perez

Résumé

Seul dans le noir, Ernest passe la nuit pour la première fois dans la maison de son grand-père, qu’il n’a jamais connu et dont il porte le prénom pour honorer la mémoire. Il a choisi la chambre juste à côté de celle de ses parents, mais il regrette un peu : elle donne directement sur le cimetière. D’autant qu’un volet claque avec insistance à sa fenêtre…

Parfait pour débuter la saison Halloween

J’avance doucement mais surement dans les bibliographies de Benjamin Lacombe et de Sebastien Perez. Ce sont deux auteurs-illustrateurs dont j’aime souvent les oeuvres, et La funeste nuit d’Ernest collait tellement à Halloween que je n’ai pas résisté. Disponible à la bibliothèque d’Alsace, j’ai foncé. Et sincèrement, j’ai pioché super juste pour ouvrir le bal de cette saison ! Lugubre mais magnifique, j’ai été subjuguée. 

"C'est la première nuit qu'il passe dans la lugubre maison de son papi Ernest, celui qui est mort juste avant sa naissance et dont il porte le prénom pour honorer la mémoire."

Des illustrations magnifiques

Comme toujours, les illustrations sont magnifiques. On ouvre le livre sur les grands yeux terrifiés d’Ernest, qui nous happent dans sa peur. La maison est ensuite matérialisée. Des grandes vitres de la chambre d’Ernest, on voit le cimetière. Et du cimetière, on peut voir sa chambre ! Et toute la maison, qui est plutôt un beau manoir, avec du lierre, une lucarnes, de magnifiques balcons… Une maison à la Locke and Key ! Une sorte de demeure à la française somptueuse, qui me ferait rêver de jour, mais surement bien frissonner la nuit. 

Un récit un peu flippant mais aussi drôle

La question qui se pose toujours avec ce duo d’auteurs est l’âge approprié. Sincèrement, je pense que je pourrais le lire aujourd’hui avec Evan, étant donné qu’il a 11 ans. Mais il y a un ou deux ans, cela n’aurait pas été possible. Ernest part à l’aventure avec un feu follet, quand même, une âme du cimetière. Et va se retrouver face à des morts-vivants en squelettes et un vampire. J’en aurai fait des cauchemars, petite, mais adulte, j’ai vraiment adoré ! Cela dit, ça dépendra vraiment du caractère de l’enfant puisque l’humour est là pour détendre l’atmosphère. Je trouve ce genre de récit néanmoins super pour prolonger la lecture d’albums au début de l’adolescence, lorsqu’ils sont encore prédisposés à partager ce genre de moments. 

Les livres de Benjamin Lacombe et de Sebastien Perez

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