Lorsque j’ai lu Fullmetal Alchemist la première fois, c’était en 2015. Cela date déjà ! Aujourd’hui, avec le recul, je me rends compte que ce récit initiatique n’est pas sans rappeler celui de Harry Potter ou de Fitz. On observe ces deux garçons et Winry grandir dans cet environnement-là. C’est forcément émouvant, on se sent si proche d’eux. Et étonnamment, malgré le sérieux de l’histoire, c’est aussi très drôle. Je ne compte plus mes éclats de rire au fil de ma relecture. Elle aura duré au total 2 semaines, pour lire ces 13 tomes reliés d’une saga qui en fait individuellement 28. J’ai envie de terminer sur le vrai tour de force qui résume bien le talent de Hiromu Arakawa. Elle réussi à faire comprendre parfaitement qui est Alphonse, un être doux, drôle, aussi un peu naïf et intelligent… alors que celui-ci est une armure fixe sans expressions faciales !  A travers son humanité et celle de son frère, elle nous transmet une belle leçon sur ce qui peut se passer si on se laisse avoir par les péchés capitaux. Un vrai coup de cœur.