Résumé

Il est le livre le plus traduit au monde, après la Bible, et l’un des plus vendus, conte étrange et fascinant.
Il est l’incarnation universelle de l’enfance, petit garçon blond, mordu mortellement par un serpent…
Mais la vérité est-elle aussi simple ? S’est-on vraiment déjà posé la question :  » Qui a tué le Petit Prince ?  » Saint-Exupéry n’aurait-il pas dissimulé l’identité de l’assassin dans son roman, lui dont la mort, quelques mois après la parution de son livre, reste tout aussi mystérieuse ?
Code 612. Qui a tué le Petit Prince ? passe en revue hypothèses, coupables et mobiles, pour enfin révéler la vérité stupéfiante sur le secret de Saint-Exupéry, et de son double de papier.
Si vous décidez de la croire…

Une enquête sur fond de légende

Connaissez-vous les légendes autour de la disparition de Saint-Exupéry ? Quelle découverte pour moi que ce roman de Michel Bussi qui aborde ce sujet fascinant dans Code 612 : Qui a tué le Petit Prince ? J’ai appris énormément de choses sur l’auteur et son œuvre. Cette enquête pleine de mystère, de poésie et de réflexions sur la mémoire m’a passionnée. J’ai trouvé que le récit oscillait entre biographie romancée et fable moderne.

"Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants."

Entre réalité et imagination

Au départ, j’étais un peu surprise du ton choisi, mais le dynamisme m’a vite emportée. J’avais lu Le Petit Prince il y a longtemps, et forcément, ma lecture était plus immersive grâce aux nombreux clins d’œil disséminés dans le texte. Même s’ils ne sont pas indispensables à la compréhension de l’histoire, ils renforcent cette impression d’intimité avec Saint-Exupéry. L’enquête, quant à elle, est si bien menée qu’on veut absolument connaître la fin !

Une fable pour perpétuer la légende

La dernière partie m’a semblé un peu tirée par les cheveux, mais elle reste très jolie, un peu comme une fable poétique qui met en scène ce mythe qu’elle revisite. Si Saint-Exupéry n’a jamais écrit la suite du Petit Prince, Michel Bussi en offre ici une version symbolique, un hommage littéraire à la fois respectueux et audacieux. Code 612 prolonge l’histoire et entretient la légende. Celle d’un auteur éternel et de son petit garçon.

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