C'était un accident Isabelle lagarrigue

Résumé

Je m’appelle Prune. J’ai quatorze ans et quatre mois. Je suis hypersensible (il paraît), ROUSSE (je ne peux pas le nier) et accro aux listes (ma VIE). Je suis en internat depuis le mois de septembre (à ma demande) car je ne supportais plus de vivre avec mes parents et mes sœurs jumelles de cinq ans.

Je ne le sais pas encore, mais dans quelques jours ma vie va basculer. Pas besoin de s’appeler Einstein pour deviner qu’il y aura un avant et un après et que l’enquête, que je mènerai pour comprendre, m’apportera plus que la vérité.

Ma note

4.5/5

Pourquoi lire C'était un accident : une liste de faits

  1. Il est nommé pour le Prix Charleston Poche dans la catégorie Littérature française. Une belle mise en avant de ce texte par la maison d’édition ! 
  2. C’est une relecture qui se lit aussi bien 5 ans après que la première fois. Une redécouverte touchante, en me souvenant parfaitement d’où j’étais lorsque je l’ai lu la première fois. Auto-édité en 2019, voici ma conclusion de ma première chronique : j’ai vraiment apprécié ce roman intéressant sur l’adolescence, l’amitié, la technologie et le deuil. Peut-être que j’aurais voulu une enquête plus approfondie, mais sinon je me suis attachée aux personnages. Et j’ai aimé la façon dont l’autrice traite les problématique. À découvrir !

"Je veux revenir en arrière, quand il était 10h09 et que ma vie était normale. Je veux revenir en arrière et enlever ce passage-là. Je veux revenir en arrière. Je promets que je serai sage tout le reste de ma vie."

Une liste de sujets

  1. Le deuil. C’était un accident est l’histoire d’une jeune fille qui doit grandir trop brutalement, trop vite. Qui se voit forcée par la vie à se remettre en questions, sur ses réactions et ses envies, du jour au lendemain sans possibilité de demander pardon. 
  2. L’amitié. Autant les vraies que les fausses. Celles qui ne tiennent pas le choc. Celles qui sont profondes et sincères. Pourquoi apprécie-t-on une personne ? Il n’est pas aisé de se poser les bonnes questions à 14 ans, mais ne sous-estimons pas les ados. Ils en ont plus sous le coude que nous le pensons. Mathilda est une amie en or, j’ai adoré la relation que les deux filles entretiennent ! Je me suis vraiment attachée à l’une comme à l’autre. Elles ont des particularités classiques des jeunes femmes de leur âge, et doivent faire face à des situations typiques aussi, mais cela ne les rend en rien moins intéressantes puisque les thématiques sont très bien traitées.
  3. L’IA et la robotique. C’était vraiment surprenant, et aussi intelligent. La maman de la jeune fille était développeuse en robotique. Ainsi, Prune va découvrir un de ces petits engins, qui se nomme Spring, qui représente peut-être l’avenir. En fait, j’ai vu ce petit galet interactif de deux façons. D’une part, j’ai beaucoup apprécié comment il évolue avec Prune. Mais je me suis aussi questionnée sur la dépendance de la jeune femme envers le robot, comme elle pourrait l’être à un smartphone. 
  4. La résilience. Elle ne se laisse pas abattre, en fait, même si elle en donne d’abord l’impression. Elle se questionne, se positionne, et va se trouver, d’une certaine façon.

Une liste d'émotions

  1. La tristesse. Il y a des moments douloureux dans cette histoires. Prune doit faire face à son deuil, mais elle observe également celui de son Papa, et sa manière de le gérer. Comme il peut. Un moment en particulier m’a beaucoup ému. 
  2. La surprise. Je ne m’attendais pas du tout aux raisons de Prune de ne pas réussir à créer du lien avec ses petites soeurs. Pourtant j’avais déjà lu le roman, mais je dois admettre que je ne m’en souvenais pas totalement. Alors, c’était une réelle redécouverte pour moi ! 
  3. L’intérêt. La jeune femme va enquêter, comme elle peut, sur ce qui est arrivé à sa maman. Parce que c’était un accident, oui. Mais c’était un accident de quoi ? D’où ? Comment ? Et cela nous maintient dans la curiosité. Comme je l’avais déjà lu je savais comment allait se terminer le récit, et l’enquête, et pourtant j’ai pris grand plaisir à la redécouvrir. 
  4. La joie. Cela peut paraître surprenant, mais Isabelle est une Swiftie, et qui fait des références à Taylor Swift distribue de la joie autour de soi. C’est aussi simple que ça ! 

On se lance ou pas ?

Oui – pour toutes les raisons listées si dessus. Et si on a aimé Nos racines invisibles de l’autrice.

Non – si on n’arrive pas à se projeter dans la tête d’une adolescente de 14 ans avec tout ce que cela implique en terme de maturité, et de quotidien. Et qu’on aime les enquêtes approfondies à la manière d’un thriller, ce qui n’est pas du tout le cas ici. Très peu de raisons de ne pas lui donner sa chance !

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