Et le bonheur arriva du froid

Résumé

L’avenir semble tout tracé pour Mary. A tout juste trente ans, elle va prendre la succession de son père au poste de PDG de leur entreprise familiale. Sa vie s’étire entre les fêtes et les sorties avec sa bande d’amis de toujours, entrecoupées de missions de décoration pour les clients de son père. Quand elle apprend qu’elle vient d’hériter d’un cottage en Finlande, Mary y voit l’occasion de s’offrir une parenthèse enchantée. 

Mais elle est loin de se douter que c’est l’épreuve de la dernière chance qui l’attend là-bas ! Le cottage en question se réduit à une simple hutte, habitée par un renne et un perroquet domestiques, et doublée d’un commerce à l’abandon. Son père lui coupe les vivres et la met au défi : elle devra lui prouver qu’elle est son digne successeur, en redressant la boutique de sa grande tante par ses propres moyens.

Ma note

Un bon départ, puis la panne

Tout dans le résumé de Et le bonheur arriva du froid me faisait envie. J’adore les histoires de remise en question ! J’aime aussi lorsque les personnages doivent faire face à eux-mêmes, et apprendre à vivre par leurs propres moyens. C’est quelque chose qui me touche beaucoup. Là, je me doutais que l’histoire allait être drôle, en plus, alors je me suis lancée. Et au départ, j’ai bien ris. Jusqu’à ce que je me rende compte que Mary n’est pas juste ultra gaffeuse, ce que j’aime bien en général. Mais là, je suis désolée de le dire… je la trouvais stupide. Et condescendante. Et irrespectueuse. Ce qui ne sont pas de bons signes. Jusqu’à ce qu’un jour, j’ai fermé le roman, et je ne l’ai pas rouvert. 

"Tu sais, l'échec n'est pas le contraire de la réussite, c'en est plutôt un ingrédient essentiel."

Une panne, ça se répare

Me voici donc 1 mois et demi après cette mise en pause, à confectionner ma PAL de la Saint-Valentin. Et le bonheur arriva du froid n’est pas une histoire de Noël, même si on pourrait faire l’amalgame, alors je me suis dis que j’allais le terminer. Me mettre un petit coup de pied aux fesses. Quitte à argumenter pourquoi je n’ai pas aimé. J’ai donc repris ma lecture à la page 160 sur 364. Et il se trouve que c’est pile à partir de là que Mary apprend à se prendre en main ! Donc de chapitre en chapitre, elle s’améliore, et s’est mise à contenter mon envie de personnage qui revient de loin ! Voici mon espoir secret assouvie ! Ce qui fait que finalement, je suis tout de même soulagée d’avoir terminé ma lecture, puisque dans le dernier tiers je peux même dire que j’ai passé un bon moment. 

Un cadre polaire

Il n’empêche que ce que j’ai préféré dans l’histoire était le cadre, sans aucun doute. Mary se retrouve en Finlande, avec tout ce que cela implique : de la neige, des traineaux, des biscuits, des grogs et un renne. Là encore, c’est un peu perché, mais je dois dire que Otso le renne était mon personnage secondaire préféré, et Paavli le perroquet était le seul à vraiment me faire rire sincèrement. On a de la romance, une rivalité ancestrale, une remise en question essentielle et beaucoup d’amitié. Alors, même si je reste finalement mitigé, le début étant bien trop long pour moi, je peux dire que je suis contente de l’avoir refermé et finalement, c’était une fin de lecture divertissante. Ce n’était pas trop pour moi, mais je sais qu’il y a tout un public qui aime les héroïnes ultra maladroites qui se retrouvent des situations plus rocambolesques les unes que les autres, alors, si c’est ton cas, n’hésites pas, tu devrais aimer ! 

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