Halloween après l'heure avec Insidious : The Red Door
Résumé
Afin de se débarrasser définitivement de leurs démons, Josh et son fils Dalton, à présent étudiant, doivent plonger encore plus profondément dans le Lointain pour affronter le sombre passé de leur famille et une multitude d’esprits toujours plus inquiétants qui se cache derrière la Porte Rouge.
Quand l’horreur devient un miroir intérieur
Pour ma catégorie Noelloween, j’avais besoin d’un film d’horreur solide, et j’ai choisi Insidious : The Red Door. Et franchement, je ne comprends pas trop les critiques négatives. Je l’ai trouvé hyper prenant. Pendant des années, j’ai moi-même fait de la paralysie du sommeil, alors c’est une saga qui me glace toujours le sang. C’est sans doute celle qui me parle le plus, parce qu’au-delà du surnaturel, elle touche à des peurs très humaines. Notamment la perte de contrôle, la mémoire qui se fragmente et le corps qui devient le témoin muet du trauma.
Une fable sur la mémoire et le trauma
Je ne le vis pas comme un simple film d’horreur, mais comme une métaphore de la reconstruction après un choc qui a tout bloqué. Les jeux de lumière, les décors, la manière dont la peur se mêle à la confusion… Tout ça illustre parfaitement cette sensation d’être enfermé en soi-même. Quand la mémoire se défait, quand le cerveau coupe l’accès à ce qui est insupportable, on flotte entre deux mondes, exactement comme dans Insidious. Ce qui me fascine ici, c’est la manière dont la peur devient un langage du corps. Et surtout comment la survie se confond avec l’oubli. Et puis il y a cette peur plus intime encore : celle de la transmission. Avoir des enfants, et se demander si on peut leur transmettre non pas un démon, mais une maladie mentale, un fardeau invisible. C’est une angoisse d’une violence rare, que le film explore vraiment bien, sous format horrifique.
La fin d’un cycle,
Visuellement, j’ai trouvé le film très sympa aussi. Oui, parfois le maquillage fait un peu Europa Park, mais avec une telle charge symbolique, ce n’est pas ce qui compte. Ce n’est pas un Conjuring, c’est certain. C’est une fable psychologique sur la peur, la mémoire et la confiance. Comment faire confiance à ses proches, quand on s’est persuadé qu’ils nous ont trahi ? Comment croire qu’ils ont changé, qu’ils peuvent encore nous aider ? Ces questions traversent tout le film, et elles m’ont touchée bien plus que les jumpscares.
La fin, quant à elle, est une vraie fin. Elle est presque douce après toute cette angoisse. J’ai peur du sixième opus, par contre, qui risque de tout casser, mais The Red Door ferme joliment une porte ouverte depuis trop longtemps.

bonjour, comment vas tu? je ne suis pas très friande de films d’horreur purs. passe un bon week end et à bientôt!
Je comprends, se faire peur n’est pas agréable pour tout le monde 🙂
Je ne les ai jamais vus. En fait, j’ai regardé beaucoup de films d’horreur quand j’étais étudiante, je crois que ça m’a lassée ^^
Ah je comprends, au bout d’un moment c’est répétitif. J’en regarde qu’à Halloween du coup ça va ahah