Zoé

Résumé

Après dix ans passés en prison Zoé n’a plus peur de la solitude. Aussi, à sa sortie, décide-t-elle d’aller vivre seule dans le petit village de La Goule, héritant de la maison de sa grand-mère. Bien sûr qu’elle s’attendait à une intégration difficile, mais tout de même ! L’accueil des villageois est particulièrement inhospitalier… Zoé les dérange, mais en quoi ? Les relents de sorcellerie qui émanent ça et là sont-ils une mise en scène destinée à la faire fuir ou les indices de quelque pratique secrète à laquelle se livre cette étrange communauté…

Ma note

3.5/5

Une BD hors de l'ordinaire pour moi

Avez-vous déjà lu cet auteur ? J’y suis allée complètement à l’aveugle en empruntant cette BD a la médiathèque. La couverture et notamment la typographie de Zoé me semblait parfait pour débuter la saison de Halloween ! C’est donc une première BD du mardi d’ambiance pour le mois de l’épouvante. D’ordinaire je ne me tournerais pas vers ce type de dessin mais à Halloween j’aime bien faire des exceptions. Les traits plus durs collent bien à ce mood un peu particulier. Le corbeau est cet oiseau symbolique qui nous accompagne durant tout le récit. 

"Ici même les corbeaux survolent le village sur le dos pour ne pas voir ce qui s’y passe."

Une ambiance de méfiance

Évidemment je me suis immédiatement méfiée du curé. A tort ou à raison, je ne dirai rien, bien sûr. Mais j’ai aimé suspecter quelqu’un du début à la fin alors même qu’il ne se passe rien de particulièrement grave. En tous cas au début. L’ambiance s’épaissit, au fur et à mesure. Puis vient la chute, très surprenante. J’ai vraiment beaucoup apprécié le retournement de situation.

A garder pour octobre

Globalement, j’ai trouvé Zoé hyper original. C’était une bonne pioche pour me mettre dans l’ambiance. Cela dit, il faut préciser que l’histoire reste violente. La fin est macabre et c’est pourquoi elle reste parfaite pour le thème. Mais en dehors de ce mois-ci, je n’aurai peut-être pas autant adhéré. Evidemment, Zoé est une fiction. Mais j’aurai tout de même préféré un aspect plus dénonciateur encore de ce qui s’y passe. 

4 commentaires

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