Un printemps à la villa Rose
Résumé
Installée depuis peu à Cedar Cove, Jo Marie commence à s’y sentir chez elle et ses voisins sont devenus ses plus proches amis. Avec l’arrivée du printemps, elle a hâte de réaliser son dernier projet en date, la roseraie qu’elle a conçue en souvenir de Paul, son mari décédé. Tout en continuant à faire son deuil, elle prend plaisir à accueillir ses clients et à les aider sur le chemin de leur propre guérison.
Annie Newton est venue en ville pour préparer les noces d’or de ses grands-parents. Quoi qu’excitée à la perspective de cette fête de famille, elle est encore meurtrie par la rupture de ses fiançailles. Pire, Annie est forcée de revoir Oliver Sutton, qui l’a taquinée sans merci tout au long de son enfance. Mais les meilleures fêtes s’achèvent par une surprise, et celle-ci ne fera pas exception.
Femme d’affaires, Mary Smith a connu les plus grands succès dans sa carrière. Désormais atteinte d’une grave maladie, elle ne peut plus échapper à un douloureux regret. Près de dix-neuf ans plus tôt, elle a rompu avec son seul véritable amour, George Hudson, et revient à Cedar Cove pour obtenir son pardon. Bonheur et compassion sont au rendez-vous pour Jo Marie, Annie et Mary, alors qu’elles se réconcilient avec leur passé et se tournent résolument vers l’avenir.
Ma note
Une suite de la relation Jo Marie - Mark
Après avoir lu La mélodie de l’été, le troisième tome, et le premier tome, La Maison d’hôtes, j’avais super hâte de découvrir celui-ci. Il me permettrait de mettre toutes les pièces du puzzle ensemble. Mais en réalité, on peut tout à fait les lire de manière séparée, bien que les personnages principaux ont une trame. On retrouve donc Jo Marie, qui est toujours dans le processus de deuil de son mari. C’est en son souvenir qu’elle souhaite mettre une roseraie dans le jardin. Après tout c’est un printemps à la villa Rose. Forcément, c’est Mark qui va la créer. Leur relation va donc encore un peu se développer. Et même si on ne sait toujours pas pourquoi cet homme est si énigmatique, on aime le voir s’ouvrir doucement à Jo Marie. C’est surtout là-dessus que se concentre l’histoire pour l’instant.
« Si j’avais appris quelque chose sur ce chemin qu’on appelle la vie, c’est qu’il emprunte parfois des détours inattendus et nous entraîne bien loin de la direction qui nous semblait au départ idéale. »
Annie découvre l'amour
Ceux qui font vivre la saga sont, comme toujours, les pensionnaires. Et la maison d’hôtes est complète ce week-end. Ce qui est super, parce qu’il y a de la vie ! Kent et Julie sont un couple de personnes âgées venus fêter leur noces d’or. C’est leur petite fille, Annie, qui organise tout cela. Et elle va tomber des nues en voyant les querelles de ce vieux couple ! J’ai aimé la façon un peu abrupte avec laquelle elle se rend compte de l’idéalisation dont elle faisait preuve. Mais surtout, elle va faire l’apprentissage que l’amour n’est pas forcément un long fleuve tranquille digne d’une romance télévisée. Oliver va l’accompagner dans ce processus. Le pardon et l’entraide sont au centre des problématiques de cette jeune femme.
Peu de pathos face à la maladie
J’ai eu un peu plus de mal avec Mary, étonnamment, qui est malade. Cela démontre surtout que Debbie Macomber ne tombe pas dans le pathos face à cette thématique, et je considère que c’est très positif. Surtout, dans Un printemps à la villa Rose, elle a vraiment su me surprendre ! Pas sur la fin, évidemment, on reste dans le style très doux et prévisible d’un happy-ending, mais sur le développement de l’histoire. Je n’aurai jamais pensé quel secret cachait Mary, et pour le coup, j’ai souffert pour elle. Mais franchement, on s’attache à tout les personnages, même George qui est pourtant moins présent. J’ai apprécié chacun d’entre eux à sa manière, et je suis à nouveau triste de quitter Cedar Cove pour rentrer chez moi. C’était une bouffée d’air frais durant le confinement. Et je plaide d’ailleurs à nouveau coupable : encore un tome que j’ai lu d’une seule traite !
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