Tous les deux Nicholas Sparks

Résumé

À trente-deux ans, Russel Green a une vie de rêve : une carrière brillante dans la publicité, une maison sublime à Charlotte en Caroline du Nord, une adorable petite fille de six ans et surtout une femme exceptionnelle, Vivianne, qui est le centre de son monde. Mais cette merveilleuse façade se craquèle le jour où Vivianne part soudainement et qu’il perd son travail. Désarmé, Russel doit apprendre à composer avec sa nouvelle existence et à élever seul sa fille, devenant pour elle tour à tour chauffeur, cuisinier, infirmier, compagnon de jeu… Submergé de chagrin, il se jette dans ce combat quotidien. L’amour inconditionnel qui le lie à sa fille lui redonnera-t-il goût à la vie ?

Ma note

5/5

Le Trope Parent célibataire

Dans le cadre du Throwback Thursday, Carole du blog My-b0oks nous propose aujourd’hui le thème du « Trope Parent célibataire ». J’ai du fouiller un peu, rien ne me venait spontanément, jusqu’à ce que je vois Tous les deux. Une évidence ! Alors que d’habitude, j’attends énormément de romance de la part de Nicholas Sparks, il m’a énormément surprise. Parce que celle-ci est en toile de fond, elle est présente, même omni-présente, mais elle ne fait pas du tout l’histoire de Russ. Pourtant, plus romantique que lui, ça n’existe pas. Il n’y a pas d’homme plus attentionné, plus gentil, plus aimant que lui. Cela dit, le romantisme sera relativement mis de côté, pour laisser une énorme place à l’amour. 

Le roman parle d’un sujet difficile : le divorce, qui se profile tout du long. On s’en doute dés les premières pages, et j’ai appris à haïr Vivian, tout simplement. Je ne voyais en elle qu’une personne vénale, dépensière, et manipulatrice. Comme je ne voyais en Marge que la grande sœur, et en Liz que la belle-sœur, et en Emily seulement l’ex… Mais pour peu de temps. Parce qu’en fait, le vrai point fort de l’auteur, ce sont ses personnages. Aucun roman ne vaut le coup, sans des personnages attachants, adorables, détestables, touchants, méprisants, enfin bref, des personnages travaillés avec une psychologie fine et détaillée. Et là, il fait partie des plus forts. C’est ça, qui rend ses romances si particulières.

"Je pense que c'est ce que je préfère chez toi. Tu n'as pas peur de me dire certaines choses : que tu es blessé, que tu as peur de l'échec, que tu n'es pas prêt pour une relation. Tu ne mesures pas combien il est difficile pour les gens d'avouer tout ça."

De l'amour dans sa globalité

Pour une fois, je ne vois pas du tout comment on pourrait adapter Tous les deux en film. J’ai apprécié être dans la tête d’un homme, qui est un bosseur ambitieux, mais aussi un papa attentif. Il est un mari attentionné, et un homme extrêmement naïf qui ne prend pas toujours conscience de ce qui l’entoure. Il se retrouve père au foyer du jour au lendemain, sans qu’on lui demande son avis, d’ailleurs, et nous suivons toutes ses pensées sur deux ans ! Imaginez le boulot que ce serait de retranscrire ça à l’écran. Impossible que j’aime les personnages comme je les ai aimé là, parce qu’aucune image ne pourrait me transmettre l’amour de Russ pour ses proches.

Un personnage hors du commun

Et puis, comme dans ses autres chefs d’œuvres, Nicholas Sparks nous parle de sujets sérieux. Il y a donc le divorce, qui est très exploité. Mais j’ai trouvé génial de mettre en avant un papa seul au foyer, tentant d’élever sa fille dans les meilleurs conditions. Qui essaye de tout faire de façon juste, pesant le pour et le contre de tout ce qu’il entreprend, se remettant également en question. Même parfois de trop. C’est un sujet que j’ai vraiment aimé découvrir, j’étais contente de me détacher du côté féminin de la romance pour vraiment me plonger dans un esprit masculin, quoi qu’incroyablement romantique. 

Et puis en arrière plan, on le sent venir, petit à petit, le sujet qui va nous déchirer le cœur, sans qu’on puisse y faire quoi que ce soit. Et jusqu’à la fin, on se dit que ça va aller, qu’on va tenir le coup, et puis non. J’ai pleuré toutes les larmes de mon cœur et de mon corps. C’est venu doucement pour ne plus s’arrêter. Mais je ne vous dirais pas ce que c’est, seulement à quel point l’émotion était forte en refermant cet autre bijou.

Je n’ai pas envie de conclure cette chronique, parce que je n’ai pas envie de quitter Russel, ni sa famille, ni tous ses personnages follement attachants dont je n’ai pas assez parlé. Donc au final, je n’ai qu’une seule chose à dire, lisez-le.

Cette chronique a initialement été publiée sur mon ancien blog.

Les thèmes de janvier :

Le Throwback Thursday au fil du mois de janvier : 

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