Shibuya Hell

Résumé

Shibuya, quartier ultra branché de Tokyo. 14h50.
J’ai toujours espéré qu’un événement bousculerait un jour mon quotidien de lycéen un peu morne. Le genre de rebondissement que le cinéaste amateur que je suis peut voir dans ses films préférés… mais pas ce genre-là. J’ai vu des passants se faire dévorer par ces… poissons géants, qui sont apparus tout à coup, flottant partout dans le quartier… Ces créatures sont réelles. Ce ne sont ni des effets spéciaux ni des trucages. Et elles ont faim de chair humaine. Moi et d’autres survivants tentons de leur échapper, mais tout porte à croire que nous sommes bel et bien coincés dans cet enfer…

Ma note

4/5

Une saga hors du commun

Mon collègue Alex a ce don de me prêter des mangas assez atypiques, pour Halloween. L’an passé, par exemple, il m’a prêté les deux premiers tomes de Starving Anonymous, que ni lui ni moi n’avons continué, d’ailleurs. Alors, lorsqu’il m’a proposé de lire Shibuya Hell, je ne vais pas mentir : j’ai été sceptique. Ce qui ne s’est pas dissipé après le premier tome. Et pourtant, le côté assez hilarant m’a scotché. C’était un mélange entre Dôme et The Walking Dead qui m’a complètement prise au dépourvu. Mais il y a une vraie surprise et de taille. En réalité, Shibuya Hell comporte une logique. Oui oui, des poissons rouges mangeurs d’hommes, je sais, c’est dingue. Et pourtant ! 

"J'espérais toujours qu'il allait se produire un rebondissement tout droit sorti d'un film...Mais nos vies ne sont pas des films. Rien ne garantit que les rebondissements seront heureux... Ni qu'un happy end nous attend au bout du chemin. Je n'avais jamais fait gaffe à ça."

Atypique et typique à la fois

Au niveau des illustrations, Shibuya Hell entre clairement dans la catégorie Halloween. De tome en tome les dessins sont de plus en plus gore et étranges. Mais étonnamment… ça le fait. Pourtant, il faut le dire, cette saga me sort complètement de ma zone de confort ! Couplé au récit à la fois surprenant et intrigant, et aux personnages attachants (si, si, pour certains !), la violence est adoucie. Et puis il faut souligner l’humour omniprésent. Malgré le contexte particulièrement glauque et étrange j’ai ri tout au long de la saga ! Certains moment sont même légèrement mièvres, dans ce côté typique des mangas avec ces personnages qui souhaitent sauver le monde pour leurs amis.

Etonnamment addictif

Au total, Shibuya Hell comporte 11 tomes et une trame des plus originales. Alors qu’au départ j’étais très sceptique, oui. Mais au fil des pages les personnages prennent formes et j’ai été intriguée par nombre d’entre eux. Ce sont eux qui portent l’histoire, d’abord en étant choqués, puis en s’organisant et enfin, en se battant pour sauver Shibuya. Une trame en soi, là aussi, typique des mangas du genre. Cela dit, ce qui devait être un plot-twist n’en était pas un tant que ça pour moi. Je n’ai pas été surprise par le changement de cap du récit. Il ne casse absolument pas les codes. Trop peu, même, vu le contexte qui le permettait pourtant. Mais j’ai tout de même passé un super moment avec Shibuya Hell et sincèrement… ils vont me manquer ! 

J’avais posté un avis court sur les tomes 1 & 2 sur mon ancien blog.

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