Nuit rouge sally green

Résumé

Fuir, toujours fuir. Nathan n’a pas le choix. Les sorciers blancs le pourchassent ; les sorciers noirs le haïssent ; la fille qu’il aime l’a peut-être trahi. Sans compter que le Don reçu de son père fait de lui une créature indomptable et sanguinaire. La guerre des sorciers s’engage. Nathan doit choisir son camp. Mais de tous ses ennemis, le plus redoutable pourrait bien être lui-même.

Ma note

5/5

Une suite attendue

Après avoir lu Traque blanche, que nous avions adoré, Hélène du blog Ma toute petite culture et moi étions très impatientes de découvrir Nuit rouge, en 2017. Et quel plaisir de retrouver Nathan ! Depuis le dernier tome, qui donne intensément envie de lire la suite, j’attendais avec impatience de continuer cette saga. En effet, l’autrice nous laisse sur notre fin. Après avoir eu un aperçu de celui qui passe pour le grand méchant dans tout le premier tome. Le premier chapitre est à nouveau mis en scène de façon étrange, d’ailleurs. Mais cette fois-ci, le procédé étant déjà connu, cela ne m’a pas étonné et m’a encore une fois poussée à avidement tourner les pages.

Pourtant, le début de Nuit rouge est beaucoup plus calme que la première fois, à mon sens. Peut-être parce que l’on connait déjà l’histoire de Nathan. Mais on sent le temps passer doucement, comme dans sa réalité. De manière générale, le dynamisme est vraiment bien géré. On a l’impression de suivre le temps de la même manière que dans le roman, ce qui en fait un vrai page-turner. J’étais vraiment impliquée dans l’histoire du jeune homme, au point de voler des petits moments au bureau et de lire sous la table (oups…). Complètement accro, je vous dis ! Et la fin n’arrange rien !

"Les gens bons le restent dans l'adversité. Pas uniquement quand ça leur est facile."

Rite de passage

On connaît déjà bien Nathan, et on le voit évoluer sans cesse. Dans un premier temps, il passe d’enfant à adolescent, avec toutes les problématiques du harcèlement. Dans ce deuxième volume, il va réussir à s’en détacher, à faire de sa condition une force pour avancer. Ainsi, il va pouvoir embrasser sa condition de sorcier. J’étais déjà beaucoup attachée à lui, et je trouve qu’il fait vraiment ses 17 ans. Il est endurcit, il doit faire face à des situations que d’autres n’auraient pas à vivre, mais en même temps il garde de l’espoir et une certaine naïveté. Il a envie de croire à un monde meilleur. Et il est aussi encore en pleine phase d’apprentissage, comme un lycéen finalement, et dans une période romantique également. 

J’aime beaucoup cette construction du récit. Dans le premier tome, il est encore enfant et jeune adolescent, même dans son esprit, et dans sa façon de voir le monde bien qu’il ait 16 ans. Dans le deuxième, il est vraiment un adolescent en phase de devenir un adulte. Et j’ai l’impression que le troisième va vraiment faire de lui un jeune homme, avec toute la laideur que ce passage peut impliquer.

Addictif et surprenant

Si le harcèlement n’est plus présent, c’est d’avantage la discrimination qui va être abordée ici. La dualité des Hommes est aussi bien mise en avant. Notamment à travers Nathan d’une part, qui se cherche et se trouve. Mais à travers sa bisexualité aussi, thématique que je n’attendais pas du tout et que je plébiscite dans un roman jeunesse. A travers Marcus également, que nous rencontrons bien ici, mais je ne m’étalerais pas d’avantage pour ne rien spoiler. Gabriel, qui aime Nathan, mais ne peut pas être avec lui alors qu’il ferait tout pour lui.

Ou encore Annalise, une vraie petite princesse que j’ai eu envie de secouer tout du long du roman pour finalement avoir envie de la balancer par la fenêtre. Je trouve intéressant, à travers elle, d’aborder la suprématie blanche. Elle se bat pour l’égalité, mais le fait-elle vraiment ? Ou n’est-ce que façade pour se donner bonne conscience ? Et par rapport à la première fois, j’ai été surprise de la fin, je ne m’attendais pas à cette envergure de chute ! Je me doutais de quelque chose, mais vraiment, c’est fort de chez fort.

J’étais déjà sortie impatiente de lire la suite du premier tome, mais j’ai réussi à prendre mon mal en patience. Cette fois-ci, par contre, je n’en peux plus, il me faut la suite et vite ! Pour conclure, je dirais donc que ce tome est encore plus addictif que le premier. Le dynamisme est vraiment bien géré, les personnages encore plus approfondis, surtout dans leur dualité, qu’elle soit humaine, sorcière, ou même sexuelle… Et les personnages ne nous lâchent plus d’une semelle. Merci à Hélène de m’avoir accompagné dans cette lecture, et vivement la suite !

Cette chronique de Nuit rouge a été initialement été postée sur mon ancien blog.

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