Les ombres d'Adelaide Hills Kate Morton

Résumé

Adelaide Hills, 1959.
Une après-midi de grande chaleur, un homme fait une terrible découverte au mystérieux domaine des Turner. Une enquête policière est ouverte, et la petite ville de Tumbeela est impliquée dans l’une des affaires de meurtre les plus choquantes de l’histoire de l’Australie du Sud.
Soixante ans plus tard, Jess, journaliste à Londres, est à la recherche d’un sujet. Quand elle reçoit un appel de Sydney pour l’informer que sa grand-mère est à l’hôpital à la suite d’une chute, la jeune femme décide de rentrer en Australie auprès de celle qui l’a élevée.
Pour la première fois livrée à elle-même dans la maison de son enfance, Jess s’aventure dans des pièces qui lui étaient interdites et découvre le secret qui unit la tragédie des Turner et sa propre famille.

Ma note

5/5

Un coup de coeur plus que détaillé

Grâce aux éditions Charleston, j’ai eu la chance de découvrir Les ombres d’Adélaïde Hills, qui s’est révélé être un coup de coeur incroyable. Il est très rare que je dévore 720 pages en 72h, surtout d’une autrice que je n’ai jamais lu. En effet, c’était là mon tout premier Kate Morton, mais ce ne sera certainement pas mon dernier ! Lorsque je referme un roman les yeux humides, en me sentant si triste de quitter les personnages, c’est que c’était chez moi, mon foyer, le temps d’un livre. Et tous ne me font pas cet effet-là, bien sûr. Pourtant, il est long ! Et lent, et détaillé. Mais c’est ce qui m’a tant séduite. J’ai l’impression que tous existent. Polly, Nora, Jess, Isabel, les enfants, Dan… L’autrice maîtrise la force du détail, et j’ai été complètement subjuguée. 

"Souvent, les personnes réticentes à parler étaient celles qui avaient le plus à dire, dès qu’elles se lançaient."

Une histoire plus que complète

Lorsque je ferme les paupières, je vois Empyrée. Je vois aussi Darling House. Cela m’a impressionné. Kate Morton a vraiment le don de rendre réel son cadre. C’est comme si je revenais de vacances à Adelaïde Hills, et que j’y avais rencontré tant de personnes fabuleuses. Les personnages sont très complexes. Tout au long de l’histoire, de nouveaux éléments surgissaient qui me rendaient toujours plus curieuse. Je voulais tout savoir d’eux. D’abord, de Jess, évidemment. Puis de Nora, et cette relation entre petite-fille et grand-mère m’a intrigué sur la place de la mère. Et de fil en aiguille, de détail en détail, ma curiosité était piqué. Je ne peux d’ailleurs pas dire que j’en aurai voulu plus, je crois bien que l’autrice n’a laissé de côté aucun détail. 

Une enquête surprenante

Mais, Les ombres d’Adélaïde Hills, c’est surtout une enquête. La tragédie des Turner est ce qui va permettre à tous ces personnages de prendre substance. Kate Morton va nous livrer un récit d’une originalité folle : un roman dans un roman. Ce procédé littéraire m’a fasciné ! L’enquête, elle, m’a passionné. J’ai soupçonné quasiment tout le monde. J’étais persuadé de me faire mener par le bout du nez, et je me suis prise pour Agatha Christie ! A tort, comme à chaque fois d’ailleurs, mais ça, ce n’est pas le propos… 

Cela dit, il m’est difficile de révéler les thèmes, en dehors évidemment du deuil qui est mentionné dans le résumé éditeur. Pour le reste, je ne peux que vous inviter à céder à la curiosité et à vous lancer dans la lecture de ce beau pavé impossible à lâcher. En tous cas, c’était mon cas, et je compte bien lire d’autres romans de Kate Morton à l’avenir. Les ombres d’Adélaïde Hills ne sera pas mon dernier de sa plume, c’est une certitude. 

2 commentaires

  1. Roman coup de cœur pour moi !
    Je suis fan de Kate Morton et de sa plume visuelle. J’ai lu tous ses romans et celui-ci fait partie des meilleurs.

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