Le vent taquin Bernard Villiot Julien Arnal

Résumé

Quand le vent taquin s’ennuie, il n’en fait qu’à sa tête, rien ne l’arrête. Il tourbillonne, agace, claque les portes, avale parapluies et chapeaux ! Jusqu’au jour où il rencontre Amélie Mélodie, une petite fille fragile comme le verre. Et si ce qu’il manquait à ce vent, c’était une amie ?

Ma note

 5/5

Une très jolie surprise

Dés que j’ai vu cette couverture, j’ai en envie de lire Le vent taquin. Je cherchais Le souffleur de rêves du même auteur pour le Baby Challenge Livraddict dédié aux albums, et c’est ainsi que je l’ai trouvé. Cette couverture printanière m’a immédiatement séduite ! En l’ouvrant, quelle belle surprise que de découvrir que le texte est en vers qui riment. C’est vraiment une très belle sonorité lorsqu’on le lit à voix haute. Sans conteste, c’est un album à partager.

"Tous les vents sont différents.
Sirocco, tramontane ou pampero, chacun a son tempérament.
Certains sont dominants, d'autres apaisants.
Les uns précèdent le mauvais temps, les autres apportent le beau temps.
Celui de cette histoire était un vilain vent.
Un vent vilain qui contrariait sans cesse les gens."

Le fabuleux remède de l'amitié

D’autant plus que l’histoire est très bienveillante. L’auteur y prône l’amitié et la gentillesse comme remède à la méchanceté, dû à l’ennui. J’ai aimé rencontrer la douce Amélie Mélodie. C’est elle qui va transformer le vent, et lui, il va bien le lui rendre. Un peu de bonté, d’intérêt et hop ! Le tour est joué. Cela aura des répercussions sur tout le village.

Des illustrations parfaitement adéquates

L’ambiance, elle, évolue au fil des pages. Notamment grâce aux illustrations, évidemment. Elles sont d’abord menaçantes et grises. Puis plus douce et colorées. On passe d’une scène à une autre : le jour, la nuit, la ville, le jardin, la forêt. J’ai aimé ces différentes facettes de l’histoire. La douceur et la fragilité d’Amélie m’ont aussi touché grâce au dessin très aérien. C’est vraiment une très belle histoire, qui permet peut-être aussi, un peu, de relativiser la météo et d’en tirer son parti en retrouvant son âme d’enfant.

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