Le rituel, disponible sur Netflix

Résumé

Un groupe d’amis se réunit pour une randonnée en forêt, mais une présence menaçante s’y cache et les suis…

Une randonnée qui tourne à la descente aux enfers

Encore un film d’horreur vu pour Noëlloween. Après Insidious: The Red Door, j’avais envie d’autre chose que du paranormal, mon genre préféré d’ordinaire. Le rituel m’a semblé parfait pour changer un peu d’ambiance. L’histoire suit quatre amis partis randonner en Suède pour rendre hommage à Rob, leur ami d’université décédé lors d’un braquage qui a mal tourné.

Sur le papier, le concept me plaisait. On a un décor froid, la nature et une culpabilité collective et individuelle qui ronge le groupe. Mais très vite, les clichés s’enchaînent. Quatre Anglais typiques, absolument pas attachants, coincés ensemble pour de mauvaises raisons. Luke, rongé par la culpabilité de ne pas avoir agi pendant le drame, en prend plein la figure. Dom le lui reproche sans relâche, Hutch tente de garder le cap, et Phil… eh bien, Phil ne sert pas à grand-chose sinon à cocher la case du personnage racisé sacrifié. C’est un schéma vu et revu en fait.

De la psychologie à la caricature

Ce qui aurait pu être une plongée dans la culpabilité et le traumatisme vire rapidement à un mélange bancal entre Blair Witch et un film gore. La forêt, qui est censée être ensorcelée par un dieu suédois, confronte chacun à sa douleur. L’idée est bonne, mais je l’ai trouvé mal exploitée. On passe de jumpscares forcés à des scènes inutiles et crades. Alors que je voulais de la tension psychologique.

Et puis comme souvent, l’émotion ne prend pas parce qu’on ne s’attache à personne. Les meilleurs films d’horreur fonctionnent quand on craint pour les personnages. Ici, si tout le monde meurt, honnêtement, ça ne change rien. On a fini par le regarder en mode sarcastique, à commenter les dialogues et les décisions absurdes des mecs. Le film aurait pu être fascinant, mais il s’enlise dans une lecture coloniale hyper maladroite, en vrai. Les “Anglais civilisés” confrontés aux “barbares scandinaves”. J’ai levé les yeux au ciel tellement de fois que j’en ai eu mal à la tête.

Une occasion manquée

Le plus frustrant, c’est que le film avait du potentiel, je crois. Il aurait pu être un vrai huis clos psychologique sur la culpabilité, la loyauté et les amitiés d’adultes qui survivent mal au temps. Mais entre les incohérences visuelles, le folklore complètement inventé et un final grotesque, on m’a perdu en chemin. Au fond, c’est dommage, parce que les paysages suédois sont splendides, et que la tension initiale tenait la route. Mais dès que la créature apparaît, tout s’effondre. Monsieur Kiwi, lui, a passé le film à engueuler les personnages, ce qui résume bien notre soirée. Bref, c’était un film qu’on oubliera très vite.

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