La femme périphérique
Résumé
Peter et Petra Wolf forment le couple le plus en vue de la scène artistique allemande depuis les années 1990. Il est l’artiste maudit de l’Est dont on a perdu la trace, elle est l’ancienne professeure d’arts plastiques venue de l’Ouest que le petit monde de l’art envisage comme la gardienne du génie de son homme. Une femme sans talent qui divise dans un pays coupé en deux.
Trente ans après la chute du Mur, alors qu’une biographie est en préparation au sujet du duo culte, un mystère plane sur les circonstances de la disparition de Peter. Et la perspective d’une actualité brûlante crée du remous dans le circuit des musées.
Qui a tué le peintre ? Usurpation d’identité, fraude, faux et usage de faux : tout accuse Petra.
L’enquête, entre Paris, Berlin et New York, révélera ce que la légende, jusque-là, avait tu.
La Femme périphérique est une passionnante plongée dans le monde de l’art, un vibrant premier roman qui pose la question des oubliées de la création.
Ma note
"- Il y a un truc que j'ai jamais compris avec le mur de Berlin : qui était enfermé ? Les gens de l'Est ou les gens de l'Ouest ?"
Coup de cœur monumental
Un petit quatre heure en cette rentrée, ça vous dit ? Let’s go pour un article tout rapide à propos de La femme périphérique de Sophie Pointurier. Ce roman est en lice pour le Prix Harper Collins Poche, côté contemporain, il était donc de mon ressort de vous parler de ce coup de cœur phénoménal. Vous le savez peut-être, mais je vis en Alsace et je travaille en Allemagne. En l’occurrence, ma maison mère est en ex-RDA et j’ai de nombreux.se collègues qui ont été transféré.e.s de Lubmin, proche de la frontière polonaise, chez nous. Bref, c’est un sujet dont on parle souvent puisqu’il me fascinait a l’école, j’étais d’ailleurs à chaque fois une des rares de ma classe à écouter attentivement sans me lasser du sujet (sans assumer, par contre, aussi).
On lit dans La femme périphérique les conséquences d’un déchirement national qui a duré des années, que je ressens encore au quotidien, les ravages sur la disparité est-ouest, et le manque de compréhension des autres pays occidentaux. C’est aussi un roman résolument féministe, puisqu’on pénètre dans un univers d’hommes dans lequel les femmes n’ont qu’une place théorique, alimenté par les lobby, et cela questionne énormément le sexisme ordinaire et le sexisme dans le monde de l’Art. Où se place-t-on en tant que consommateur ? En tant qu’expert ? En tant que personne binaire et/ou non-binaire ? Où sont la justesse et la justice dans des mondes établis et dominés par un genre ? Et par un prisme politique ? Quelle claque. Mais quelle claque !
Cette chronique a initialement été publiée en post Instagram.
[…] Stéphanie de Sorbet Kiwi […]
Cette question d’un déchirement national qu’on a probablement du mal à comprendre en France a l’air passionnante en plus de la dimension féministe !
Totalement ! C’est ce que j’ai trouvé si intéressant !
Bonjour petit chaperon rouge ! Voilà un roman coup de cœur auquel je ne vais pas pouvoir échapper, ton avis est tellement enthousiaste 😍
Ohlala ça me ferait si plaisir si tu le lisais 😀
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