La 25e heure en urbex
Résumé
Décembre 1888. Alors que le bon peuple de Paris s’interroge sur cette tour que l’impérieux Gustave Eiffel fait édifier à grand frais, d’étranges rumeurs circulent dans les faubourgs de la capitale : les morts parlent ! Interpellé par la presse à ce sujet, le préfet de police M. Henry Lozé tourne en ridicule « les plaisanteries de quelques coquins ». Ainsi parle-t-il devant le beau monde, sous les feux du parvis de l’Opéra Garnier. Mais, depuis l’ombre de ses cabinets, l’homme lance sur cette affaire les plus fins limiers de la République. Pendant ce temps, l’Académie de Sciences en appelle à ses éminents savants pour que la pensée rationnelle, une fois pour toutes, triomphe des ténèbres de l’obscurantisme.
Une lecture qui s’annonçait prometteuse
C’est un roman que mon amie Juliette m’a offert en 2021. J’étais donc pleine de bonnes intentions en le commençant ! La 25e heure de Feldrik Rivat, publié aux éditions L’Homme sans nom, avait tout pour me plaire. On a une ambiance sombre, une enquête parisienne et un duo d’enquêteurs digne d’un Sherlock et Watson version française, mais dans la police.
"Lacassagne a tant de questions que chercher des réponses là où tout le monde se refuse à répondre est devenu son métier."
Une immersion réussie mais au rythme laborieux
J’ai bien aimé certains aspects, notamment la richesse de la langue. L’argot de l’époque est fascinant et prouve à quel point la langue française a toujours évolué. J’ai même appris pourquoi on dit “les condés” pour parler de la police ! L’atmosphère du Paris de la Belle Époque est immersive, les décors très visuels, et la relation entre l’inspecteur et son apprenti m’a parfois fait sourire. Mais malgré toutes ces qualités, je me suis surprise à décrocher sans arrêt.
Un abandon assumé
À force de rêvasser entre deux chapitres, j’ai fini par mettre le roman de côté. J’ai essayé d’y revenir, mais après avoir lu Le vent souffle sur Little Balmoral et Du feu de l’enfer, il était clair pour moi que le problème venait du rythme. L’intrigue peine à démarrer, les personnages sont peut-être trop détaillés, et je n’arrivais plus à m’impliquer. Certains passages gores et un inspecteur peu conventionnel m’ont également sortie du récit. Et puis, ce surnom répété sans cesse, “le Grand Khan”, a eu raison de ma patience. Tant pis, toutes les lectures ne peuvent pas être faites pour nous ! C’est mon deuxième abandon de l’année, et je l’assume. Tant pis pour moi, mais je comprends pourquoi il a plu à d’autres.

Il est dans ma PAL et j’espère accrocher plus que toi même si le manque de rythme risque de me gêner…
J’espère qu’il te plaira. Il a tout sur le papier, c’était peut-être juste mon cerveau qui était pas dans le bon mood, ça arrive !