L'orpheline de Foundling

Résumé

Londres, 1754. Six ans après avoir laissé sa fille Clara à l’orphelinat de l’hôpital Foundling, Bess Bright décide de la récupérer. Craignant le pire, Bess est stupéfaite lorsqu’on lui apprend qu’elle est déjà venue la récupérer. Elle n’aura de cesse de rechercher sa fille et de découvrir qui l’a pris et pourquoi. À moins d’un kilomètre de l’institution, une jeune veuve vit recluse depuis 10 ans dans une sublime demeure. Quand un ami médecin à l’orphelinat de Foundling la persuade d’engager une nourrice pour sa fille, elle est d’abord réticente à l’idée d’accueillir une étrangère. Mais alors que son passé menace de ressurgir et de briser le petit monde qu’elle s’est créé, elle se laisse apprivoiser par cette nourrice si prévenante à l’égard de sa fille…

Ma note

4.8/5

Une rentrée littéraire 2021 automnale

Cette semaine, les premières romances de Noel sont parus ! Mais même si j’adore cette période, j’ai envie de partage avec vous des lectures automnales et d‘Halloween, évidemment. L’orpheline de Foundling est parfaite si vous cherché une ambiance lugubre. En effet, nous partons tout droit en Angleterre froide et humide, en 1746.  L’écriture de l’autrice, que je connaissais déjà des Sorcières de Pendle, nous plonge vraiment dans la brume britannique. Je visualisais les maisons, l’orphelinat, tout le cadre, avec netteté. J’ai d’ailleurs prévu de m’acheter son dernier roman, La Nurse du Yorkshite, très bientôt, tant j’aime sa plume. Même un an plus tard, en fermant les yeux, je revois le salon dans lequel se mouvoient les personnages.

"À l’instar de la Tamise soumise à des marées, la ville, capable de donner et reprendre, avait ses caprices."

La maternité au centre de l'intrigue

L’héroine de L’Orpheline de Foundling, Bess, va devoir partir à la recherche de sa fille, kidnappée par une veuve riche. Mais pourquoi la dame a-t-elle fait ça ? En fait ce roman m’a profondément questionné (et c’est le but je pense) sur le rôle d’une mère. Est-ce la biologie qui prime ? Le confort ? L’amour sincère ? La protection que l’on souhaite donner ? L’inquiétude ? Quel est véritablement le rôle d’une mère ? Ou… peut-on en avoir deux ? Et pourquoi pas. Cela m’a peut être touché tout particulièrement lors de ma lecture, l’an dernier, parce qu’à presque 30 ans, j’apprennais qu’on n’a pas à forcément choisir. Et si on prenait ce que la vie à à nous offrir, au jour le jour ? Après tout, c’est la moral des téléfilms de Noel bientôt de retour : on ne sait pas de quoi sera fait demain ! Alors essayons de profiter de chaque jour comme il se doit.

Cette chronique a initialement été publiée sur mon ancien blog. 

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