L'enfant des cimetières

Résumé

Lorsque sa collègue Aurore l’appelle en pleine nuit pour couvrir avec elle un meurtre atroce, David, photographe de presse, se rend sur les lieux du drame. Un fossoyeur pris d’une folie hallucinatoire vient de massacrer sa femme et ses enfants avec un fusil à pompe, avant de se donner la mort. Le lendemain, un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les patients d’un hôpital et tue Kristel, la compagne de David. Mais qui est à l’origine de cette épidémie meurtrière? Est-ce un homme ou un démon? Le journaliste, qui n’a plus rien à perdre, va se lancer à la poursuite de Nathaniel, l’enfant des cimetières, jusqu’aux confins de l’inimaginable…

Ma note

5/5

Un roman d'horreur bien sombre

Ce roman entrerait davantage dans la saison Halloween que celle d’automne, très sincèrement. Mais je n’ai eu La saignée de la médiathèque qu’il y a quelques jours, donc j’ai décaler ma publication des articles de l’auteur. A l’époque, j’avais acheté ce roman dans le cadre de l’action « Le 1er septembre je m’achète un roman francophone SFFFH ». J’ai choisi le H, pour horreur, et je n’en suis pas absolument pas déçue. Je comprends pourquoi et comment Sire Cédric a remporté le prix Masterton pour ce roman. Il est parfait. Si vous aimez frissonner, et être bien chamboulé, alors foncez ! Attention cependant, il y a du contenu érotique bien macabre et des scènes qui peuvent heurter la sensibilité. Mais c’est un roman horreur, cela va un peu de soi.

"Tout est réel. Puisque c'est dans ta tête."

Une niche a cauchemars

Sire Cédric sait manier sa plume, il n’y a aucun doute là-dessus. J’ai eu la très mauvaise idée de commencer ce livre avant d’aller me coucher. Et lorsque je dis mauvaise idée, au risque de me répéter, c’était la pire des idées que j’ai pu avoir. 150 pages plus tard, ma vessie m’interpellant, je me suis risquée hors de mon lit, non sans craintes ! J’ai vérifié chaque coin que je pouvais, l’obscurité me terrifiant ! Je suis un peu peureuse dans le noir de base, mais là, c’était la panique ! Le livre a donc fait son effet. Il faut préciser, ce que le résumé ne dit pas, que c’est un livre qui traite de paranormal. Les ombres qui se déplacent, l’enfant fantôme…

Puis, l’heure de dormir sonnait. Mais j’étais incapable d’éteindre la lumière. Déjà, j’étais bien trop absorbée par l’histoire. Absolument fascinant, ce déroulement ! Si j’avais pu, je l’aurai terminé dans la nuit. Et puis j’avais peur. Finalement je me suis endormie sur le livre, avec la lumière allumée toute la nuit.

Peu pour les scéptiques paranormaux

24h plus tard, je l’avais terminé. Cela ne veut pas dire qu’il ne m’a pas hanté une nuit supplémentaire, mais j’étais un peu plus rassurée. Mais il m’a clairement marqué, bouleversant ma façon de voir les choses, et de concevoir mon environnement. Je pars du principe que si je vois quelque chose, les autres le voient aussi. Alors que non, dans L’enfant des cimetières ce n’est pas forcément le cas. Cela peut être banal comme cela peut aller loin. Aujourd’hui, nous enfermons des gens pour certains comportements ou croyances. Dans 200 ans ils nous traiteront de fous et de bêtes pour cela, tout simplement parce qu’ils auront ouvert leurs esprits à de nouveaux horizons. C’est un peu comme cela que je l’ai ressentie ici.

En tous cas, il se lit d’une traite. L’écriture est dynamique et prenante, on ne veut pas perdre une miette de ce qui se passe, et même temps on a toujours plus envie de connaître la suite. Les personnages sont attachants, surtout David et Kristel, mais aussi le commandant Vauvert. Ils vont tous êtres obligés de mettre leur scepticisme de côté s’ils veulent survivre, ce qui ne va pas être gagné.

Cette chronique a initialement été publiée sur mon ancien blog.

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