Le jardin Paris

Résumé

Années 1920. Rose est un garçon, et comme toutes les filles qu’il fréquente depuis sa naissance au cabaret dirigé par sa maman, il veut danser. Avec ce second livre, l’autrice de 24 ans, Gaëlle Geniller, frappe fort.
« Le Jardin » est un cabaret parisien au succès grandissant dirigé par une femme. Toutes celles qui y travaillent ont un nom de fleur et l’ambiance y est familiale. Rose, un garçon de 19 ans, est né et a grandi dans cet établissement. Il souhaite à son tour être danseur et se produire sur la scène, devant un public, comme ses amies. Il va rapidement en devenir l’attraction principale.

Ma note

5/5

Bienvenue au cabaret Le jardin Paris !

Venez, entrer avec moi dans le magnifique cabaret Le jardin Paris ! Ses couleurs si chaudes, son ambiance tamisée, ses danseuses adorables aux performances artistiques magnifiques. Gaelle Geniller nous offre un dessin plein de mouvements et de fluidité qui colle parfaitement au récit. Le cadre des années 20 propose des designs de personnages fabuleux, et des décors magnifiques sous le coup de crayon de l’autrice. 

"S'il suffisait de mettre un pantalon pour être correctement traité, vous pensez bien que toutes les femmes brûleraient leurs jupes, vieux Monsieur."

L'identité, ce genre si personnel

Le scénario s’articule autour de Rose, danseureuse (quel mot !) de cabaret, née au Jardin. Son prénom de fleur rejoint celui de toutes les danseuses du lieu, celui d’une belle plante. La plupart sont jolies, tendres, fières et altières, certaines savent piquer. Chacune fait de cette maison un foyer. Elles sont toutes le membre d’une grande famille. Et toutes accompagnent Rose, jeune homme qui aime s’habiller en robes. Je n’ai pas envie de le mettre dans une case, aucune ne semble convenir. Il est Rose, star du Jardin Paris, fils de Muguet, en quête de passions, de sa passion. 

La douceur, une émotion si puissante

Mais Rose et ses fleurs sont bien plus. Ils sont un condensé de douceur. Cette bande-dessinée est si charmante, si douce, qu’elle m’a ému au moment de la refermer. Cette histoire resonnait en mois, et j’en aurai voulu encore plus, bien qu’il n’y ait peut-être rien à ajouter. Je me suis tant attachée en si peu de pages à tous ces personnages. Rose, Aimé, Muguet, Hya-Hya et Tournesol, ainsi que tous les autres, ont ravis mon cœur et l’ont paré de fleurs. 

J’ai emprunté Le Jardin, Paris, dans ma médiathèque. Peut-être est-il également disponible dans la vôtre ? Cela m’a donné envie de découvrir Les fleurs de Grand Frère de la même autrice, également disponible à la bibliothèque d’Alsace !

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