Down Shift K. Bromberg
Résumé
Derrière son volant, le champion automobile Zander Donavan est au sommet de son art. Mais trop d’excès dans sa vie personnelle, le force à faire une pause. Il a besoin de sortir de l’ombre de son célèbre père. Getty Caster fuit les abus dont elle a été victime dans son passé, s’isole dans un cottage de bord de mer. Seule. Jusqu’au jour où elle y découvre un étranger sexy.. Leur attirance mutuelle, prend vite le pas sur leurs querelles. Mais s’abandonner à leur désir déclenche une réaction en chaîne, leurs passés se télescopant. Alors que cet amour inattendu est en jeu, parviendront-ils à en vaincre les répercussions pour construire leur futur ?
Ma note
La boucle est bouclée
Il se trouve que depuis le tome 5, on peut lire les romans séparément sans que cela change quoi que ce soit. C’est aussi le cas pour Down Shift. Mais je conseille vraiment de découvrir l’histoire du petit Zander à travers les yeux de Rylee et Colton dans les 4 premiers tomes de la saga. Déjà, parce qu’ils sont géniaux, mais parce que je voyais en Zander adulte l’enfant que j’avais déjà pu découvrir. En procédant de cette façon, K. Bromberg s’assure que dés le départ on soit attaché à cet homme. Et je ne pouvais m’empêcher de le regarder avec bienveillance, comme une grande sœur. Parce que cette histoire se situe quasiment 15 ans après le tout premier Driven. Et qu’on a vraiment eu le temps d’aimer tout ce qu’il est possible d’aimer dans cet univers.
"L'amour peut être pur. Sauvage. Volage. Il tourne parfois au cauchemar. Mais même quand c'est le cas, cesser d'aimer n'est pas toujours possible. Moi, je t'aime d'un amour pur. Rien ne nous enlèvera jamais ça."
Deux histoires difficiles
On aime donc déjà Zander, dés les premières pages. Et sa douleur ne résonne que plus violemment. L’autrice ne passe pas par quatre chemins pour lancer l’histoire, et dés le début mon corps à été parcouru de frissons, et mon cœur submergé d’émotions très violentes. Jusqu’à l’arrivée de Getty et de son histoire a elle, qui résonne encore dans mon esprit. Celle de la jeune femme nous est livrée plus doucement, par petite bribes, bien qu’on se doute de ce qui s’est passé pour elle… Et c’est terrible. Les abus dont parle le synopsis sont vraiment durs. Mais comme toujours, K. Bromberg gère parfaitement la balance. Elle dose à la perfection l’horreur et le sombre, dans celui-ci particulièrement, qui permettent de rendre les beaux moments absolument magnifiques. C’est difficile et somptueux à la fois. Je me désole que cela soit terminé.
Une fin en apothéose
Ce que je trouvais parfait ici, c’est que K. Bromberg conclue sa saga, mais aussi sa série de spin-off, avec énormément de tact. Déjà, parce que Zander est un personnage secondaire très important dans les premiers tomes. Ce qui légitime sa position finale dans l’histoire en tant qu’adulte, puisque cela clos encore d’avantage son histoire personnelle. Mais du coup, Colton et Rylee sont très présents. C’est aussi leur histoire qui se termine en beauté, avec tous leurs succès, en tant qu’adultes accomplis.
Quel final ! L’histoire de Zander et Getty ne pouvait mieux conclure une saga si prenante. Si touchante, que je n’ai pu retenir quelques sanglots sur les dernières pages. J’espère vraiment que K. Bromberg nous écrira d’autres magnifiques histoires, bien que rien n’égalera jamais mon affection pour Driven, ma première saga Hugo New Romance. Je les remercie de tout mon cœur pour l’envoi de ces derniers tomes envoûtants. Adieu, famille Driven.
Cette chronique de Down Shift a initialement été publiée sur mon ancien blog.
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