Crictor Tomi Ungerer

Résumé

Il était arrivé par la poste. C’était le cadeau que son fils, explorateur en Afrique, envoyait à Madame Bodot pour son anniversaire. Ça, un cadeau, un serpent ? Oui, car Crictor n’était pas un vulgaire serpent. Bien soigné, bien nourri, bien élevé, il devint capable de prodiges. Quand il apprenait à lire et à compter, il formait les chiffres et les lettres avec son corps. Il servait de jeux aux enfants. Mais son plus bel exploit était encore à venir. Car un cambrioleur hantait les rues de la petite ville…

Ma note

4/5

Dernier album de cette série Tomi Ungerer

Je termine ma série de ce printemps dédiée à Tomi Ungerer avec Crictor. J’ai envie de découvrir de nouvelles choses, tout simplement et cet album est une jolie façon de conclure. Je reviendrai à Ungerer plus tard, sans aucun doute ! La médiathèque regorge de ses albums. Comme Adélaide, Crictor est un animal sous-représenté à son époque. En effet, la version française date de 1978, mais l’original américain est paru en 1958 ! Cela dit, ici, il n’y a pas grand chose à remettre dans le contexte. Crictor est un serpent qui ravie les humains, à la limite, mais nous restons dans un album jeunesse comme tant d’autres qui mettent en scène des animaux.

"Crictor était un serpent très serviable."

Un bel hommage à la France

Alors qu’Adélaide jouait des tons oranges et bleus, chez Crictor, c’est le vert qui est à l’honneur, avec quelques touches de rouge pour relever. Lorsque j’ai ouvert l’album, sur la première page, je me suis dis « Oh que c’est joli ! ». En effet, ici, Tomi Ungerer met à nouveau joliment en avant la France. Une place d’église d’une petite ville française, la façon dont s’habille Madame Bodot, l’architecture des différents lieux de l’histoire… tout rappelle la France dans son côté romantique. 

Un album éducatif

L’autre aspect que j’ai beaucoup aimé, et l’idée est tout de même qu’il soit lu aux enfants, c’est son coté éducatif. En effet, Louise est institutrice, et Crictor servira ses cours. Eh oui, le corps du serpent est parfait pour faire des formes de chiffres et de lettres. J’ai trouvé ça hyper rigolo. Il y a quand même un point que j’ai envie de souligner. L’histoire de Crictor s’arrête à son acte héroïque. Qui le rendra heureux, c’est une affirmation. Pas d’épouse, pas d’enfants pour ce mâle. Au contraire d’Adélaide et de Zeralda… J’aime à croire qu’en 2023, nous avons suffisamment évolués dans le milieu de l’illustration jeunesse pour dépasser cela ! Un chouette comparatif d’époque, si l’on souhaite s’en servir !

2 commentaires

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