Bonjour Offenbach

Résumé

Offenbach, 1975. Giulia, a immigré en Allemagne depuis l’Italie du Sud pour suivre son mari, Paolo, qui est à la recherche d’un travail. Avec leurs deux enfants, ils se préparent à passer leur premier Noël mélancolique loin de chez eux, avec la difficulté de s’intégrer er la recherche de petits instants de bonheur, tout en essayant avec ténacité de maintenir la famille unie.

Ma note

4.5/5

Saint-Nicolas, patron des écoliers

Si j’ai choisis Bonjour Offenbach à vous présenter aujourd’hui, c’est pour une raison très simple : elle se déroule autour de la Saint-Nicolas. Et c’est aujourd’hui ! Lorsque j’ai croisé cette BD à la bibliothèque d’Alsace, j’ai eu envie de la prendre. En effet, c’est la première qui traite ouvertement de la thématique de Noël que j’y vois. Forcément, j’ai été bien incapable d’y résister. Il y neige, il y fait froid, on s’y balade au marché de Noël, bref, le cadre était idéal.

« On dit que chez soi, ce n’est pas l’endroit où on vit, mais un lieu que l’on aime par-dessus tout. »

Le foyer, cette notion universelle

Chacun vit Noël à sa manière je crois, au-delà de celle qu’on nous « impose ». Qu’on s’impose, peut-être, aussi. Mais la notion très universelle que décident d’exploiter les auteurs est celle du foyer. De la maison, en tant que cocon familial et de cadre de vie. Pour la petite histoire, c’est à Noël, au détour d’une allée de supermarché, en 2020, que je me suis effondrée. Et que j’ai annoncé à mon mari que je voulais rentrer en Alsace. Chez moi. Nous vivions en Belgique à l’époque, mais ce n’était pas là qu’était mon cœur. Je me suis donc forcément beaucoup retrouvée dans le personnage de la petite Teresa, qui ne rêve que d’une chose : retourner chez elle, en Italie.

Le chemin difficile de l'intégration

En même temps, Teresa vit un statut compliqué : celui d’immigrée. Ou d’expatriée ? Quelle différence ? Ce n’est pas développé dans Bonjour Offenbach, c’est une question que je me pose, tout simplement. C’est certainement une question de moyens. Par contre, ici, on développe la discrimination dont fait l’objet Teresa, et elle m’a brisé le cœur. Noël n’efface ni les difficultés, ni la douleur, ni le quotidien parfois pesant. Mais dans cette famille, la saison illumine un peu plus l’amour qu’ils se portent tous, par contre. Les sacrifices qu’ils sont prêts à faire, les uns pour les autres. C’est une jolie BD sur l’amour familial, et l’unité de celle-ci, au-delà de Noël, avec ou sans magie. 

J’ai emprunté cette BD dans ma médiathèque, peut-être est-elle aussi disponible dans la votre ? 

2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *